Les neurones des élus communautaires ont surchauffé ce lundi en écoutant Constance Nebbula. La vice-présidente chargée du territoire intelligent, de l’enseignement supérieur et de la recherche était chargée de présenter un avenant au contrat de 178 M€ signé en 2019 par Christophe Béchu, alors maire d’Angers et président d’ALM, avec un consortium formé par Ineo, Suez, La Poste ou le groupe Vyv.
L’idée était alors de surfer sur la dynamique des objets connectés pour réaliser un projet sur 12 ans et aider la Ville et l’Agglomération à réaliser de substantielles économies en matière d’éclairage public, d’arrosage, de ramassage des déchets, de télésurveillance, etc. Depuis, il faut bien l’avouer, les résultats concrets de ce projet sont invariablement résumés au remplacement des antiques lampadaires à ampoules incandescentes par des candélabres à led (17 434 à ce jour répartis dans 21 communes de l’agglomération).
Ce lundi, l’élue en charge du dossier devait donc profiter de cet avenant de 4,30 M€ pour éclairer la lanterne des élus sur le reste des opérations réalisées. Peine perdue tant il était difficile de s’y retrouver dans ce maquis administratif, technique et financier, parsemé d’exemples, parfois contradictoires, et égrené au pas de charge par l’élue.
On y apprend au passage que la collectivité voit moins grand qu’il y a quatre ans en ramenant le projet global à 145 M€. Exit, entre autres exemples, l’expérimentation sur la qualité de l’eau, la vidéosurveillance des points d’apport volontaire…
2024-05-13 22:56:34
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