L’Organisation Mondiale de la Santé met en garde contre la propagation de la fièvre hémorragique de Crimée-Congo causée par le changement climatique

Les effets néfastes du changement climatique ne se limitent pas à l’élévation du niveau de la mer ou à l’augmentation de la température mondiale. Un risque plus imminent vient d’être dévoilé par l’Organisation Mondiale de la Santé (OMS) : la propagation de maladies auparavant confinées à des zones tropicales vers les régions plus froides du globe. L’une de ces maladies, la fièvre hémorragique de Crimée-Congo (FHCC), attire tout particulièrement l’attention. Ce virus, vecteur de douleurs atroces, de vomissements et pouvant même affecter l’état mental des patients, a un taux de mortalité pouvant atteindre 50% des personnes infectées.

La FHCC est une maladie provoquée par le Nairovirus, un virus transmis par les tiques. La reconfiguration du climat a facilité sa propagation hors de ses territoires habituels – les Balkans, l’Afrique, le Moyen-Orient et l’Asie – pour atteindre l’Europe, où plusieurs cas ont déjà été signalés en Espagne. En effet, selon James Wood, chef de la médecine vétérinaire à l’Université de Cambridge, la FHCC est susceptible de se propager “par le biais de nos tiques, à un moment donné”.

L’OMS a récemment inclus la FHCC dans la liste de ses “maladies prioritaires”, la considérant comme l’une des plus grandes menaces actuelles pour la santé publique. L’année dernière, l’Irak a été confronté à une mini-pandémie du virus mortel, avec 212 incidents enregistrés entre janvier et mai, dont 169 uniquement entre avril et mai. Depuis le début de l’année, près de 100 cas supplémentaires et 13 décès ont été signalés.

En conséquence, le risque de voir ce virus atteindre le Royaume-Uni est une préoccupation majeure. Les symptômes de la FHCC incluent des maux de tête, de la fièvre, des douleurs dorsales et articulaires, des maux d’estomac, des vomissements, des yeux rouges, un visage rougi, une gorge rouge et des pétéchies (points rouges) sur le palais. Selon l’OMS, les cas graves peuvent entraîner la jaunisse, des changements d’humeur et de perception sensorielle, ainsi que de grandes zones d’ecchymoses et des saignements de nez importants à mesure que la maladie progresse. Face à cette menace, la préparation et la prévention sont plus que jamais nécessaires.

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