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Loriot : “Si ton petit-enfant a un petit coin” : Ses meilleurs sketchs

Loriot : “Si ton petit-enfant a un petit coin” : Ses meilleurs sketchs

2023-11-12 01:27:00

100ème anniversaire
“Si ton petit-enfant a un cerveau…” : les meilleurs sketchs de Loriot

Un incontournable pour de nombreuses familles la veille de Noël : “Loriot – Noël à Hoppenstedts”

© WDR/Radio Bremen/Foto Do Leibgirries

Loriot a façonné l’humour allemand d’après-guerre comme aucun autre. Ses croquis sont devenus de notoriété publique. Nous nous souvenons de trois de ses meilleurs.

Cela pourrait être aussi simple : le couple de personnes âgées souhaite simplement acheter un nouveau lit. Mais c’est là que les problèmes commencent. « Envisagez-vous un ensemble canapé-lit avec coussins de dossier escamotables, une combinaison canapé-pivotant ou l’ensemble horizontal classique ? » demande le vendeur, le sympathique M. Hallmackenreuther. Sur quoi le monsieur plus âgé (Loriot) répondit confusément : “Nous dormons couchés.” Mais cela ne calme pas M. Hallmackenreuther : “Est-ce qu’ils reposent l’un à côté de l’autre ou à angle droit ?”

Essayer de s’allonger dans le modèle Allegro – “avec un double noyau à ressorts avec support en fibre de paume. Les manchons à ressorts sont suspendus individuellement et renforcés transversalement, ce qui les rend adaptés aux hanches lorsque vous êtes allongé sur le côté et sur le ventre” – est également difficile. Parce qu’un autre couple se presse dans les lits. Les deux couples se disputent rapidement. Lorsque le gentleman incarné par Loriot découvre que les deux plus jeunes ne sont pas mariés, il réagit avec indignation : “Oh et alors pourquoi as-tu besoin d’un lit double ?”

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Finalement les deux femmes s’endorment. Les messieurs quittent les lieux, non sans que Loriot murmure à M. Hallmackenreuther : “Quand ma femme se réveillera, elle sera contente de prendre une tasse de thé avec des pâtisseries.”

Une situation ordinaire peut être décrite de manière si simple et si précise, comme ceci dans le sketch de Loriot “L’achat du lit”. Un bar branché de Cologne porte même le nom du vendeur de lits « Hallmackenreuther ».

Dispute autour d’un œuf

La situation dans le dessin animé est tout aussi banale “L’œuf du petit-déjeuner”. Un couple marié est assis à la table du petit-déjeuner et se dispute sur une banalité. Des scènes comme celle-ci se produisent des millions de fois dans ce pays, chaque jour. Avec seulement une légère exagération et exagération, Loriot parvient à en faire un croquis qui jouit d’une grande popularité depuis des décennies.

L’homme se plaint d’un œuf trop dur. La femme insiste pour cuisiner selon son estomac : “Je le sens quand l’œuf est mou”. Mais c’est dur maintenant. La conclusion logique de l’homme : “Peut-être qu’il y a quelque chose qui ne va pas dans ce que vous ressentez.” Il n’aurait pas dû dire ça. Un affront que la femme ne supporte pas : “Je reste toute la journée dans la cuisine, je fais la lessive, je mets de l’ordre dans tes affaires, je rends l’appartement confortable, je m’occupe des enfants, et tu dis, viens avec moi, j’ai l’impression qu’il y a Quelque chose ne va pas!”

A la fin, la femme pousse l’homme à terre, et il balbutie docilement : “Je voudrais juste un œuf mou.” “Mon Dieu, comme les hommes sont primitifs”, lui lance la femme. C’est le dernier mot dans ce différend. La seule option qui s’offre à l’homme est de s’évader dans ses rêves les plus fous : “Je la tuerai. Demain, je la tuerai.” La bataille quotidienne entre les sexes a rarement été décrite de manière plus drôle.

Quand grand-père achète un cadeau

Loriot capture la folie d’une fête de Noël avec trois générations dans son sketch « Noël à Hoppenstedts » un. Nous voyons d’abord grand-père Hoppenstedt (joué par Loriot) acheter un cadeau à son petit-fils Dicki. Ou mieux : essayé. Parce que même la communication la plus simple échoue ici. La vendeuse veut en fait simplement savoir si le cadeau est destiné à un garçon ou à une fille.

Comment s’appelle le petit ?
Hoppenstedt, nous nous appelons tous Hoppenstedt.
Et avec votre prénom ?
Dicki, Dicki Hoppenstedt.
Et c’est une fille.
Oui.
Donc un garçon.
Non non Non.
Comment est-il habillé ?
Pantalon, pantalon bleu.
Peut-être l’avez-vous vu sans pantalon.
Dis-moi, de quel genre de magasin s’agit-il ?
Je viens de demander au monsieur si son petit-enfant était un garçon ou une fille. Si votre petit-enfant a un cerveau…
Des petits coins ?
Mon Dieu, alors il n’y a pas de coin.
Mon petit-fils a tout ce dont il a besoin. Des parents en bonne santé, un foyer décent, de la discipline et de l’ordre.

Finalement, grand-père reçoit son cadeau : « Nous construisons une centrale nucléaire. » Qui aurait pu résister aux propos tenus par la vendeuse pour vanter le jeu ? “Si vous faites une erreur, il y a une petite explosion. Il y a un pouf, et les vaches tombent, ainsi que les petites maisons et les arbres. Il y a toujours un grand bonjour.”

“Avant, il y avait plus de lametta”

Il n’y avait probablement personne qui ne se voyait pas dans l’une des scènes. Et avec certains dictons, on ne sait plus si Loriot les a mis au monde ou s’ils ont toujours été là – et l’artiste les a simplement récupérés.

Des dictons comme « Il y avait plus de guirlandes » font désormais partie du vocabulaire général et nous ne savons plus d’où ils viennent. C’est ce qui caractérise le grand art. Tout comme bon nombre des mélodies composées par Mozart sont aujourd’hui devenues connues, il en va de même pour les créations de Loriot. Sa réussite est bien plus grande que celle de faire rire les Allemands après la guerre. L’œuvre de Loriot perdure. Sa mort n’y change rien.

Que



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