“Loris D’Ambrosio ne peut pas être considéré comme une victime du devoir” : la commission du CSM sur l’ancien conseiller de Napolitano

“Loris D’Ambrosio ne peut pas être considéré comme une victime du devoir” : la commission du CSM sur l’ancien conseiller de Napolitano

2023-10-09 20:51:39

Loris D’Ambrosio ne peut pas être considéré comme un victime du devoir. Du moins selon la quatrième commission du CSM, qui a demandé au plénum de rejeter la demande présentée par les membres de la famille de l’ancien conseiller juridique de Giorgio Napolitano Al Quirinalfrappé par une crise cardiaque en 2012. Une évaluation, celle du Palazzo dei Marescialli, qui arrive avec un retard sensationnel : la demande est datée du 21 juillet 2017, donc il y a plus de six ans.

Magistrat de longue expérience, procureur à Rome dans les années de terrorisme et de criminalité Groupe MaglianaD’Ambrosio travaillait également au ministère de la Justice à l’époque Giovanni Falcone il était directeur des affaires criminelles. Dans la via Arenula, il avait également été chef de cabinet de quatre gardes des sceaux, avant d’être appelé au Quirinale par Carlo Azeglio Ciampi en tant que conseiller juridique. Une tâche qui lui avait également été confirmée par Napolitano. Souffrant d’une crise cardiaque le 26 juillet 2012, Napolitano s’en est pris à l’époque à ce qu’il a défini comme “une campagne violente et irresponsable d’insinuations et d’artifices insultants”.

La référence du chef de l’État était aux articles de presse qui racontaient comment D’Ambrosio avait été intercepté à plusieurs reprises en parlant au téléphone avec Nicolas Mancinoenquêté par les procureurs de Palerme pour faux témoignage dans le cadre de l’enquête sur la soi-disant négociation entre certaines parties de l’État et Cosa Nostra. En relation avec ces enregistrements, D’Ambrosio avait été interrogé à deux reprises par les procureurs siciliens en tant que personne informée des faits. Au téléphone avec le conseiller du Quirinale, Mancino s’est plaint du traitement reçu par le parquet. Dans une interview avec le événement quotidien D’Ambrosio avait expliqué qu’il avait reçu de nombreux appels et lettres de Mancino et qu’il l’avait écouté parce qu’il était encore un ancien président du Sénat. Dans ces conversations, Mancino se définissait comme « un homme solitaire». Maman l’ancien ministre de DC ne se contentait pas d’appeler D’Ambrosio: le parquet l’avait intercepté quatre fois alors qu’il était au téléphone directement avec Napolitano. Une écoute qui, pour le parquet, n’avait aucun intérêt ni aucune pertinence pénale. À l’été 2012, le Quirinal il avait cependant soulevé un conflit d’attribution contre le parquet devant la Cour constitutionnelle, obtenant ensuite la destruction immédiate de ces enregistrements, sans pour autant passer par une audience d’extraits à laquelle les avocats des parties en question auraient été présents, comme l’exige le code de procédure pénale.

Quelques jours après la décision de Napolitano de traduire les procureurs devant la Consulta, D’Ambrosio fut a subi une crise cardiaque. À l’époque où la nouvelle des écoutes téléphoniques avec Mancino était révélée, le magistrat avait présenté sa démission au Président de la République – qui l’avait rejetée – avec une lettre dans laquelle il rappelait, entre autres, certains “épisodes de la période 1989-1993 qui m’inquiète et ils te font réfléchir; ce qui m’a amené à énoncer des hypothèses – seulement des hypothèses – dont j’ai également parlé à d’autres, presque aussi saisi par la peur vive d’avoir été considéré comme naïf et scribe utile de choses utiles pour servir de bouclier à des accords indescriptibles« .

Un an après le décès de D’Ambrosio, les héritiers ont demandé à accéder aux prestations prévues membres de la famille de ceux qui ont été victimes du devoir ou « victime équivalente du devoir » régie par la loi 206 de 2004. La réponse de la Commission CSM, arrivée six ans plus tard, ne laisse aucune marge d’espoir et décrète « l’inexistence des conditions » pour la reconnaissance de D’Ambrosio statut de victime du devoir ou pour l’égalité réclamée par ses proches. La parole est désormais passée au plénum qui se prononcera mercredi prochain, mais il est peu probable qu’il puisse annuler la décision. Il y a au moins deux raisons : d’abord parce que l’indication a été adoptée à l’unanimité. Et puis parce que la Commission l’a transposé sans le modifier avis du Bureau de Recherche du CSMqui a analysé la législation et a exclu qu’il puisse y avoir des lueurs de possibilité pour que D’Ambrosio soit reconnu comme “victime du devoir« .



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