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l’ouverture entre Monaco et Dortmund, entre football et géopolitique”

by Nouvelles
l’ouverture entre Monaco et Dortmund, entre football et géopolitique”

2024-06-14 12:45:44

DORTMUND – Nous examinerons le terrain bien sûr, mais aussi beaucoup de tout ce qui se passera autour de lui. Dans un scénario géopolitique pour le moins en fibrillation, l’Allemagne, également secouée par le vote du week-end dernier, demande aux Championnats d’Europe des signes de détente et que son équipe nationale multiethnique réunisse ce que les sondages semblent s’être divisés.

Une attention maximale à la sécurité, mais aussi à valoriser l’héritage de la Coupe du monde 2006 (accueillie dans neuf des dix installations aujourd’hui réutilisées), à maîtriser les coûts et l’impact environnemental (avec des réductions et des transports publics gratuits pour les supporters détenteurs de billets pour les différents matches), atteindre quelques décimales positives du PIB grâce au tourisme lié au football. C’est certainement l’UEFA qui réunira les liquidités, avec des investissements réalisés à hauteur de 1,2 milliard d’euros et une marge opérationnelle estimée au moins au double.

L’Euro 2024 débute à Munich : l’Allemagne contre l’Écosse

Des récits qui (évidemment) semblent de peu d’intérêt pour les fiers supporters écossais, qui descendent actuellement de Glasgow et d’Edimbourg vers la Bavière et qui colorent l’Allemagne de leurs maillots de l’équipe nationale, de leurs kilt et leurs cornemuses d’ici, de Rhénanie, atterrissant peut-être à Düsseldorf – où nous les avons rencontrés – puis descendant en train vers Munich et envahissant la Marienplatz. Entre Iserlhon, patrie de la retraite italienne, et Dortmund, cependant, la fièvre européenne n’est pas encore montée, mais en attendant, nous accueille par une soirée presque automnale après une bière frugale dans un bar du centre, un groupe d’émigrés albanais qui promet Battaille avec mug et ballon ! Plus de 50 000 personnes sont attendues dans les tribunes du Signal Iduna Park, le légendaire Westfalen Stadion, eux qui sont arrivés ici depuis les années 1960 et 1970, jusqu’aux vagues migratoires qui ont suivi la chute du mur de Berlin.

Monaco à Baviera et Dortmund, les deux pôles de notre Europe à l’aube et déjà à son apogée. A l’Allianz Arena, où nous avons éliminé la Belgique pour nous lancer vers le triomphe de 2021, l’Allemagne hôte ouvre avec l’Écosse le tournoi qui se veut une célébration du football, malgré les sombres scénarios géopolitiques internationaux. A Dortmund, où nous avons battu en 2006 les Allemands dans une demi-finale mondiale épique, nous jouerons une bonne partie de notre Championnat d’Europe vingt-quatre heures plus tard, contre les Aigles albanais, connaissant déjà le résultat d’Espagne-Croatie. Spalletti rêve d’une Italie à la fois audacieuse et solide ; les projecteurs sont braqués sur l’attaquant de l’Atalanta Scamacca, lancé dès la grande finale de la saison avec les Nerazzurri et qui devrait tester sa maturité, même s’il commence à peine à franchir de telles étapes. Mais Azzurra doit grandir rapidement, comme elle a déjà été obligée de le faire après les adieux traumatisants de Roberto Mancini, et jamais comme cette fois la performance ne comptera plus que le résultat lui-même, car si nous trouvons encore des certitudes dans le jeu, nous saurons d’une manière ou d’une autre comment les mettre sur le terrain aussi contre les Espagnols et les Croates. Sinon ce ne seront que regrets et nostalgie de ces nuits magiques d’il y a trois ans entre Rome, Munich et Londres. Mais cette Italie mérite d’avoir son propre présent, son propre avenir, à commencer à construire dans la nuit de Dortmund.

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