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L’overdose de sexe dans ‘Buenas noche’, le deuxième album de Quevedo, n’excite que très peu | Culture

by Nouvelles

2024-11-22 14:20:00

Il est frappant qu’un garçon de 22 ans opte pour un tel format. ancien comme l’album. À une époque où les étincelles de TikTok brûlent les neurones de milliers de personnes liées aux réseaux sociaux, la plus jeune pop star espagnole arrive et livre Bonne nuit, un album de 18 chansons d’une durée de 56 minutes, une intention de traiter la musique avec pause, intensité et profondeur. La mauvaise nouvelle est que tout cela reste une idée ambitieuse mal exécutée.

Le premier album de Quevedo, Où je veux être (2023), j’ai eu la grâce d’écouter un jeune homme raconter à quel point il est étonnant et parfois drôle de connaître un succès vertigineux comme le sien, qui est monté en flèche lorsque le producteur de mode, l’Argentin Bizarrap, a décidé de l’avoir pour le déjà célèbre rester (vrai nom Séances musicales BZRP, Vol. 52). Quevedo est passé de zéro à mille en quelques semaines, un enfant de classe modeste dans un tourbillon de popularité. Il racontait cela avec un certain charme dans des chansons comme il me manque quelque chose o Où je veux être, situé sur votre premier disque.

C’est Bonne nuit peint différemment. Ça commence bien, avec Cassandre, une chanson sur des jeunes célèbres mal à l’aise avec la célébrité avec une ligne de basse qui maintient la tension musicale inexploitée. Intéressant. À partir de là, nous abordons une poignée de sujets faciles sur le sexe, avec une tendance au sordide et, pire encore, sans aucun sens de l’humour. Quelques exemples, sans trop insister : « On est monté dans le Ford Transit, pour taper fort, fort, fort » (Rester); “Je n’y fais pas confiance, je ne baise plus, ils me sucent juste” (Égal); “Bébé, à vrai dire, j’étais fou de te baiser.” (125); “Désolé, je deviens fou, je veux goûter à tout ça” (Shabatto); “Alors on baise et tu restes la nuit” (Les jours sont comptés). Écoutez, il n’y a aucun problème à parler de cette merveilleuse habitude qu’est le sexe, mais à condition que cela soit fait avec un peu plus d’intention, et peut-être en faisant appel à la poésie, ou avec un peu d’ironie.

dans la chanson Même Quevedo affirme clairement qu’il appartient à cette partie de la population encore ancrée dans des postulats du passé : « Tous les hommes sont égaux. / Nous voulons juste rouler dans une McLaren. / L’argent, les femmes et les abdos. / Je sais que ça te fait mal, mais bébé, c’est la vérité. Et, sur la base de ce geste de sincérité, putain…

Il y a un certain répit par rapport à ce thème, comme dans Comme tout est dégoûtantune chanson qui expose le côté laid de la notoriété sur une bonne mélodie. Ou dans Je t’ai laissé tomber, un morceau de chagrin où se faufile le meilleur couplet de l’album : “J’écoute les vieilles chansons d’Amaral, numéro 1 partout sauf dans ton coeur.” Musicalement, aucune grande découverte n’est entendue non plus, à l’exception de celles indiquées ci-dessus. Il y a du reggaeton, de la musique électronique tout public, du hip hop, de la pop commerciale… Rien qui n’ait déjà été entendu. Les collaborateurs (Aitana, Rels B, Pitbull…) ne parviennent pas à élever le niveau, même si c’est toujours un plaisir d’écouter l’expressif Yung Beef.

Et ce qui semblait être une noble idée (un long album à une époque où l’on ne parvenait pas à se concentrer) finit par être un gâchis.

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