L’Union européenne a rejeté l’affirmation du chef de Meta selon laquelle le bloc se livrerait à une « censure » en raison de ses réglementations technologiques.
La déclaration de l’UE intervient un jour après que la société de médias sociaux a abandonné son programme de vérification des faits aux États-Unis et a adopté un système communautaire similaire à X.
Le fondateur et PDG de Meta, Mark Zuckerberg, en a stupéfié beaucoup en annonçant qu’il mettait fin à la vérification des faits sur Facebook et Instagram aux États-Unis, invoquant des inquiétudes concernant les préjugés politiques.
Meta a également réduit les freins aux discussions sur des sujets controversés tels que l’immigration et l’identité de genre.
“Nous réfutons absolument toute allégation de censure de notre part”, a déclaré la porte-parole de la Commission européenne, Paula Pinho, aux journalistes à Bruxelles.
Le régulateur irlandais des médias, Coimisiún na Meán, a déclaré que cette mesure de vérification des faits ne s’applique qu’aux États-Unis et “pas aux utilisateurs de l’Union européenne”.
Dans un communiqué, la commission a déclaré qu’elle continuait de collaborer avec Meta pour garantir qu’elle se conforme à la loi sur les services numériques (DSA) de l’UE.
“La conformité des plateformes en ligne avec certains éléments du DSA relatifs à l’évaluation et à l’atténuation des risques relève de la compétence de la Commission européenne”, ajoute-t-il.
L’annonce faite hier par M. Zuckerberg intervient à l’approche de l’investiture du nouveau président américain Donald Trump, qui est un fervent critique de la réglementation de la liberté d’expression.
Le Dr Roddy Flynn, de l’École de communication de la Dublin City University, a déclaré qu’il pensait que la nouvelle politique mettrait du temps à affecter les utilisateurs de l’UE.
Il a ajouté qu’il ne pensait pas que la société déplacerait « soudainement » ses opérations irlandaises car elle avait « de solides raisons d’être ici ».
Reportages supplémentaires Evelyn O’Rourke
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