Lufthansa elle-même a provoqué cette grève

Il y a une raison simple pour laquelle Spohr continue à utiliser ce procédé : « Nous économisons les coûts de main-d’œuvre », explique un chef d’entreprise en faisant référence au temps qui s’écoule entre la création d’une filiale et la première grève. Et cela même si, comme on le craignait, la grève de quatre jours pendant la période des fêtes coûte un montant à deux chiffres car les clients ne réservent pas et doivent payer les passagers bloqués pour les séjours à l’hôtel, les billets sur d’autres compagnies aériennes ou les indemnités de retard. “C’est nettement moins que ce que le groupe économisait auparavant sur les salaires”, estiment les milieux du conseil de surveillance.