Luis Rubiales refuses to resign after forced kiss controversy at the Women’s World Cup

Luis Rubiales refuses to resign after forced kiss controversy at the Women’s World Cup

Le président de la Fédération espagnole de football, Luis Rubiales, a surpris tout le monde vendredi en annonçant qu’il refusait de démissionner, malgré les rumeurs persistantes dans la presse depuis la veille, suite à l’affaire du baiser forcé sur une joueuse lors de la récente victoire de l’Espagne à la Coupe du monde féminine.

Lors d’un discours d’une demi-heure à l’ouverture d’une assemblée générale extraordinaire de la RFEF convoquée pour traiter cette polémique, M. Rubiales a d’abord présenté ses excuses, notamment à la reine Letizia, mais s’est également décrit comme la victime d’une “tentative d’assassinat social”.






M. Rubiales s’est justifié en affirmant que le baiser sur la bouche qu’il avait donné à Jenni Hermoso – joueuse de l’équipe nationale d’Espagne qui venait de remporter la Coupe du monde – était “spontané, mutuel et consenti”. “Je ne vais pas démissionner ! Je ne vais pas démissionner !” a-t-il déclaré devant plusieurs dizaines de délégués de la RFEF. M. Rubiales, qui a fêté ses 46 ans cette semaine, a également critiqué le “faux féminisme” qui “ne cherche pas la vérité”.

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Il a notamment attaqué nommément trois femmes membres du gouvernement, dont la ministre communiste du Travail et numéro trois du gouvernement, Yolanda Díaz, qui avait été l’une des premières à réclamer sa démission. Selon tous les médias espagnols, Luis Rubiales avait informé son équipe jeudi qu’il présenterait sa démission de son poste de président de la Fédération lors de cette assemblée générale.

Contactée par l’AFP, la fédération de football n’a ni confirmé cette information ni fait de commentaire. À la tête de la fédération depuis 2018, Luis Rubiales est au cœur d’une tourmente médiatique depuis qu’il a été filmé dimanche à Sydney, en plein célébration de la victoire de l’équipe féminine espagnole contre l’Angleterre lors de la finale de la Coupe du monde, prenant la tête de Jennifer Hermoso à deux mains avant de l’embrasser de manière surprenante sur la bouche.






Dans la loi espagnole, un baiser non consenti est considéré comme une agression sexuelle. La joueuse, en rentrant dans les vestiaires, avait déclaré lors d’un direct diffusé sur Instagram : “Ça ne m’a pas plu, hein !”.

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Face aux premières réactions indignées, la fédération espagnole avait ensuite communiqué à la presse des déclarations de Jenni Hermoso affirmant qu’il s’agissait d’un “geste mutuel totalement spontané en raison de l’immense joie que procure la victoire en Coupe du monde”.









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