L’Ukraine nie toute implication dans une opération visant à assassiner le rédacteur en chef de Russia Today

MOSCOU/KIEV, 16 juil. (APD/PE) –

Le gouvernement ukrainien a démenti ce dimanche toute implication de ses services secrets dans une opération d’assassinat du directeur de la chaîne russe Russia Today, l’un des médias les plus proches du Kremlin, comme l’avait dénoncé la veille le Service fédéral de sécurité de Russie après démantèlement du plan.

Le FSB a lié les services secrets ukrainiens, qu’il accuse d’avoir versé 1 500 euros par tête aux membres d’un groupe néonazi appelé Paragraphe-88 pour assassiner Simonian et la présentatrice de télévision Ksenia Sobtchak.

L’opération de démantèlement du plan a fait au moins six détenus à Moscou et dans la région de Riazan, au centre du pays. L’un d’eux, comme l’a découvert plus tard le bureau du procureur russe, avait avoué avoir reçu l’offre des services de renseignement ukrainiens.

En réponse, le conseiller de la présidence ukrainienne, Mikhailo Podoliak, a assuré dans une interview à la chaîne ukrainienne Unity que son gouvernement n’avait absolument rien à voir avec cette opération.

“Les services secrets n’ont aucune influence dans le contexte de la guerre et dans le contexte de la perte de l’influence russe sur la scène mondiale”, a déclaré Podoliak.

Les émissions de Russia Today, l’un des principaux organes de diffusion de la politique du Kremlin, ont été systématiquement suspendues dans les pays alliés à l’Ukraine pendant les premières semaines du conflit. Sa présence a également été interdite sur les réseaux sociaux tels que Twitter.