L’Ukraine poursuit sa lente progression, sous la pression des référendums et de la mobilisation russes

L’Ukraine poursuit sa lente progression, sous la pression des référendums et de la mobilisation russes

Des recrues russes dans un bus près d’un bureau de recrutement militaire à Krasnodar, en Russie.Point d’accès d’image

Il y aurait cinq fois plus de victimes côté russe, selon Zelensky. Il est rare que le président parle de pertes du côté ukrainien, mais cela a attiré l’attention des médias, il n’a donc pas pu l’éviter ce week-end.

Aussi Le New York Times a écrit à ce sujet samedi. Le journal s’est rendu sur le front de Kherson dans le sud, où l’avancée ukrainienne est “douloureusement lente” et accompagnée “de grandes pertes”. Il s’agit peut-être de la bataille la plus déchirante menée en Ukraine, selon le journal. Le New York Times parlaient des soldats qui avaient perdu « cinquante hommes en deux heures », ou « des centaines » dans une tentative ratée de libérer un village. Cependant, l’Ukraine n’a d’autre choix que de poursuivre l’attaque, selon des responsables ukrainiens.

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Les référendums que la Russie organise jusqu’à mardi dans les parties conquises de Kherson, Louhansk, Donetsk et Zaporizhzhya sont une raison de continuer à se battre avec plus de hâte. Le président américain Joe Biden et bien d’autres ont déjà condamné ces référendums, les qualifiant de “imposture”.

Le résultat est prédéterminé

La BBC britannique a montré des images de responsables pro-russes, accompagnés de soldats armés, faisant du porte-à-porte dans la ville occupée de Kherson pour forcer les gens à terminer le référendum. Personne n’ouvre.

Cela ne décourage pas la Russie. Après mardi, tous les territoires conquis devraient être officiellement annexés par le Kremlin à la Russie, car l’issue des référendums semble être prédéterminée. Le ministre russe des Affaires étrangères, Sergueï Lavrov, a annoncé samedi que ces résultats seraient officialisés immédiatement après mardi, et qu’à partir de ce moment-là, toutes les zones annexées par la Russie feraient partie de la Fédération de Russie. Ils sont alors « sous l’entière protection de l’État ».

Lavrov a suggéré que l’utilisation d’armes nucléaires était également une possibilité, si l’Ukraine essayait de libérer ces zones après tout. Le ministre russe s’est adressé à la presse à New York, après un discours à l’Assemblée générale des Nations unies.

Longues files d’attente à la frontière

Il est à craindre qu’après mardi, les Ukrainiens des zones annexées soient également contraints de servir dans l’armée russe, dans le cadre de la “mobilisation partielle” de 300 000 soldats de réserve. Cette mobilisation est difficile. De plus en plus de vidéos apparaissent sur internet de longs embouteillages aux frontières où des hommes russes tentent de fuir la mobilisation. Ils tentent d’atteindre la Géorgie, le Kazakhstan et la Mongolie avant que la Russie ne ferme ces voies d’évacuation.

Les Russes qui protestent contre la mobilisation forcée dans leur propre pays sont souvent arrêtés. Selon la chaîne des droits de l’homme OVD-Info 798 personnes ont été interpellées par la police dans la seule journée de samedi.

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