New York, 19 novembre (EFE).- L’organisation des Nations Unies pour l’enfance (UNICEF) prédit une enfance en 2050 dans laquelle les garçons et les filles seront profondément affectés par trois forces mondiales : le changement démographique, le changement climatique et l’impact des technologies, selon l’organisation des Nations Unies pour l’enfance (UNICEF). Le rapport « La situation des enfants dans le monde 2024 » a été rendu public aujourd’hui.
« Les décisions que les dirigeants du monde prennent aujourd’hui – ou ne prennent pas – définissent le monde dont hériteront les enfants. Créer un avenir meilleur en 2050 nécessite plus que de l’imagination, il faut aussi agir. Des décennies de progrès, en particulier pour les filles, sont menacées », déclare Catherine Russell, directrice générale de l’UNICEF.
Changement démographique : une population vieillissante
Selon les prévisions, en 2050, la population infantile se stabilisera autour de 2,3 milliards, un chiffre similaire au chiffre actuel.
La proportion d’enfants devrait diminuer dans toutes les régions du monde, laissant une population vieillissante dans de nombreuses régions où il faudra équilibrer la répartition des ressources entre ces dernières et la population enfantine.
Cependant, d’autres régions bénéficieront d’un « dividende démographique » dans lequel la population en âge de travailler augmentera, ce qui permettra d’allouer davantage de ressources aux enfants.
L’Afrique subsaharienne et l’Asie du Sud seront les régions qui accumuleront le plus grand nombre d’enfants, ce qui entraînera des difficultés à répondre à leurs besoins.
Changement climatique
Près de la moitié des garçons et des filles dans le monde, soit environ 1 milliard, vivent dans des pays confrontés à des risques climatiques et environnementaux, qui affectent à la fois leur santé et leurs projets vitaux, liés à l’éducation, à la santé et aux infrastructures.
Par rapport aux années 2000, les enfants sont aujourd’hui confrontés à huit fois plus de vagues de chaleur extrêmes ; trois fois plus de crues fluviales ; et presque deux fois plus souvent aux incendies de forêt extrêmes.
Le rapport de l’Unicef souligne la nécessité urgente de prendre des mesures environnementales spécifiques pour protéger les enfants en réduisant les émissions, en passant à une énergie propre et en mettant en œuvre des mesures d’adaptation au changement climatique.
Le changement technologique
En 2024, plus de 95 % des habitants des pays à revenu élevé disposent d’une connexion Internet, contre 26 % dans les pays à faible revenu, ce qui met en évidence les inégalités technologiques entre les régions.
Le rapport indique qu’un pourcentage élevé de jeunes dans les pays à revenu faible ou intermédiaire ont de plus grandes difficultés à accéder aux compétences numériques, notamment dans l’éducation et l’emploi.
Une bonne nouvelle
Le rapport apporte quelques bonnes nouvelles, comme celle relative au taux de survie des nouveau-nés, qui augmente de quatre points de pourcentage et atteindra 98 % en 2050, selon l’Unicef.
En ce qui concerne l’éducation, on s’attend à ce que 96 % des garçons et des filles dans le monde aient atteint au moins un niveau d’enseignement primaire d’ici 2050, en plus de réduire l’écart entre les sexes dans ce domaine.
Concernant l’exposition de la population enfantine aux conflits, on s’attend à ce que le nombre d’enfants résidant dans ces zones à risque passe de 833 millions dans les années 2000 à 622 millions en 2050.
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