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L’Union européenne maintient la pression sur le régime de Nicolas Maduro malgré la libération des prisonniers politiques

by Nouvelles

Des proches des personnes arrêtées lors de la répression gouvernementale des manifestations contre les résultats de l’élection présidentielle participent à une veillée à Caracas, au Venezuela, le 8 août 2024. Sur le panneau on peut lire “Libérez tous les prisonniers politiques” (AP Photo/ Matías Delacroix)

Le haut représentant du Union européenne pour les affaires étrangères, Joseph Borrelcélébré la libération des « prisonniers politiques » par le régime de Nicolas Maduro dans Venezuela et a assuré que l’UE continuerait d’exiger la liberté de tous ceux qui restent emprisonnés, en particulier ceux qui sont des citoyens européens.

“La bonne nouvelle est que les autorités du Venezuela, le gouvernement de Maduro, ont libéré aujourd’hui un nombre important de prisonniers politiques”, a déclaré le chef de la diplomatie européenne lors d’une conférence de presse à l’issue de la réunion des ministres des Affaires étrangères du bloc communautaire.

« Aucun d’entre eux ne méritait d’être arrêté, aucun d’entre eux ne méritait d’être en prison, pas même un seul jour. Mais c’est une bonne nouvelle que Maduro ait libéré un nombre important de prisonniers politiques”, a-t-il ajouté, avant de souligner que l’UE continuera d’exiger la libération de ceux qui restent emprisonnés et, “en particulier, celle des citoyens européens détenus le base de fausses accusations».

Lors de leur réunion, les Vingt-Sept ont abordé la « situation politique » au Venezuela et ont maintenu leur « unité » au sein du pays. non-reconnaissance de Maduro comme président légitime et démocratiquement élu du paysa expliqué Borrell, qui a présidé, sauf surprise, sa dernière réunion des ministres des Affaires étrangères de l’UE.

« L’Union européenne reste unie dans son refus de reconnaître Maduro comme président démocratiquement élu et, par conséquent, de lui refuser la légitimité qu’il aurait s’il avait remporté les élections proprement », a-t-il indiqué.

Le chef de la diplomatie européenne a ajouté que les Vingt-sept « Ils continueront à travailler à la révision du système de sanctions » de sorte que « cela ne s’applique pas au peuple du Venezuela mais à ses dirigeants et au gouvernement ».

« Nous ne reconnaissons pas la légitimité de ce gouvernement et nous continuerons à soutenir le peuple vénézuélien dans sa lutte pour ses droits démocratiques et à soutenir, autant que possible, une solution négociée à la crise actuelle. »

Le haut représentant de l'Union européenne pour les affaires étrangères et la politique de sécurité, Josep Borrell (REUTERS/Marton Monus)Le haut représentant de l’Union européenne pour les affaires étrangères et la politique de sécurité, Josep Borrell (REUTERS/Marton Monus)

D’un autre côté, le Commission des pétitions du Parlement européen a demandé le Commission européenne qui favorise la poursuite des Maduro avant le Cour pénale internationale (IPC). Comme discuté ce lundi, cette initiative répond aux violations des droits humains au Venezuela, intensifiées après les dernières élections présidentielles. 28 juilletcomme le rapporte le Parlement européen.

Lors du débat, le président de la commission parlementaire, Chagrins Montserrata exhorté la Commission européenne à agir conformément au mandat du Parlement européen, soulignant qu’« un dictateur comme Maduro doit être poursuivi » et que cette action est essentielle « pour la défense des droits et libertés du peuple vénézuélien ». Il a en outre exigé des informations actualisées sur la situation au Venezuela, soulignant l’obligation de l’UE de garantir le Droits de l’homme et mettre en œuvre la résolution adoptée par le Chambre européenne en septembre.

La pétition citoyenne présentée par les opposants vénézuéliens, soutenue par la commission des pétitions, demande à l’UE d’exhorter le procureur du IPC rendre compte de l’état d’avancement des enquêtes et ordonner de toute urgence l’arrestation de Maduro. Cet appel est basé sur crimes contre l’humanité commis dans 2014, 2017 et 2024et dans l’accord de coopération signé en 2006 entre l’UE et le Cour pénale internationalece qui oblige l’UE à collaborer avec le CPI dans sa fonction de sanction et de prévention.

(Avec informations de l’EFE)

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