Le coup de sifflet final a sonné pour le célèbre programme de football universitaire de l’Université Simon Fraser, alors que l’université a confirmé mercredi que le programme ne reviendrait pas.
La décision intervient après des années d’incertitude pour l’équipe, qui n’a pas foulé le terrain depuis 2022, date à laquelle elle a été abandonnée par la Lone Star Conference au Texas.
À la recherche de solutions, SFU a embauché Bob Copeland de McLaren Global Sports Solutions pour examiner les options du programme.
Mais les conclusions de Copeland étaient sombres. Son rapport confirmait que SFU n’avait pas le choix de jouer dans la NCAA ou aux États-Unis et que revenir à U Sports au Canada coûterait cher, sans aucune garantie de succès.
Dans un communiqué, l’université a reconnu qu’elle était « confrontée à un climat financier incertain », comme de nombreuses autres institutions. Tout en soulignant que les défis financiers n’ont pas directement conduit à la décision de mettre fin au programme de football, il a souligné que ces défis « renforcent la nécessité d’une plus grande prudence financière dans tous les aspects de l’université, y compris l’athlétisme et les loisirs ».
Mark Bailey, président de la SFU Football Alumni Society, a exprimé sa frustration face à la décision, soulignant le manque de communication de la part de l’université tout au long du processus.
« Cela fait des mois que nous essayons de communiquer avec l’université… et nous n’avons pas eu l’occasion d’avoir une conversation », a déclaré Bailey à 1130 NewsRadio.
« Nous n’avons pas eu l’occasion de comprendre toutes les voies que SFU a tenté de rechercher pour avoir un programme de football viable et réussi. »
Conscient des défis, Bailey affirme que plusieurs anciens élèves ont promis des engagements totalisant « des millions de dollars ».
« Nous devons commencer à examiner d’autres établissements postsecondaires de la province pour voir qui serait capable et désireux de mettre en œuvre un autre programme de football dans le paysage de la Colombie-Britannique », a déclaré Bailey.
Bailey souligne que la décision d’abolir complètement le programme crée un écart important dans les opportunités pour les étudiants-athlètes.
“C’est un mauvais service rendu aux étudiants-athlètes de cette province, ainsi qu’à d’autres communautés ou d’autres provinces, il y a une opportunité de moins pour les étudiants-athlètes de poursuivre leurs études et évidemment leur carrière de footballeur.”
« SFU a pris, à mon avis, une terrible décision, appuyée par un processus qui n’était ni inclusif ni transparent. »
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