Des chercheurs en ingénierie ont découvert que le chewing-gum peut libérer des centaines, voire des milliers, de microplastiques par unité dans la salive, avec une ingestion potentielle. Les résultats de cette étude ont été présentés lors d’une réunion de l’American Chemical society (ACS).
L’objectif n’est pas d’alarmer. Les scientifiques ignorent si les microplastiques sont dangereux. Aucune étude n’a été menée sur des humains.L’exposition aux plastiques est quotidienne, et c’est ce que cette étude a examiné.
Le plastique est omniprésent. De nombreux produits d’usage courant, comme les planches à découper, les vêtements et les éponges, peuvent exposer à de minuscules particules de plastique, les microplastiques.Le chewing-gum pourrait s’ajouter à cette liste. Pour évaluer l’ampleur de l’ingestion de microplastiques en mâchant du chewing-gum, une étude pilote a été menée.
Des études sur des animaux et des cellules humaines suggèrent que les microplastiques pourraient causer des dommages. En attendant des réponses scientifiques définitives, il est possible de réduire l’exposition aux microplastiques.
Les scientifiques estiment que les humains consomment des dizaines de milliers de microplastiques chaque année via les aliments, les boissons, les emballages plastiques et les processus de fabrication. Le chewing-gum, en tant que source potentielle de microplastiques, n’a pas été largement étudié malgré sa popularité mondiale.L’objectif était de quantifier les microplastiques potentiellement ingérés en mâchant des chewing-gums naturels et synthétiques.
Les chewing-gums sont composés d’une base de gomme, d’édulcorants, d’arômes et d’autres ingrédients. Les chewing-gums naturels utilisent un polymère végétal pour la masticabilité, tandis que d’autres utilisent des bases de caoutchouc synthétique dérivées du pétrole.
L’hypothèse initiale était que les gommes synthétiques contiendraient plus de microplastiques,car la base est un type de plastique.Cinq marques de chewing-gum synthétique et cinq marques de chewing-gum naturel, toutes disponibles dans le commerce, ont été testées. Pour réduire l’influence des variations individuelles de mastication et de salive, une seule personne a mâché sept unités de chaque marque.
En laboratoire, la personne a mâché le chewing-gum pendant quatre minutes, en produisant des échantillons de salive toutes les 30 secondes, puis s’est rincé la bouche à l’eau claire. le tout a été combiné en un seul échantillon. Dans une autre expérience, des échantillons de salive ont été prélevés périodiquement pendant 20 minutes pour observer le taux de libération de microplastiques de chaque chewing-gum. La quantité de microplastiques dans chaque échantillon de salive a ensuite été mesurée. Les particules de plastique ont été colorées en rouge et comptées au microscope ou analysées par spectroscopie infrarouge à transformée de Fourier, qui a également fourni la composition du polymère.
En moyenne, 100 microplastiques ont été libérés par gramme de chewing-gum, certains libérant jusqu’à 600 microplastiques par gramme. Un chewing-gum typique pèse entre 2 et 6 grammes, ce qui signifie qu’un grand chewing-gum pourrait libérer jusqu’à 3000 particules de plastique. Si une personne moyenne mâche entre 160 et 180 petits chewing-gums par an, cela pourrait entraîner l’ingestion d’environ 30 000 microplastiques. si une personne moyenne consomme des dizaines de milliers de microplastiques par an, mâcher du chewing-gum pourrait considérablement augmenter la quantité ingérée.
Les chewing-gums synthétiques et naturels ont libéré des quantités similaires de microplastiques lors de la mastication. De plus, ils contenaient les mêmes polymères : des polyoléfines, des téréphtalates de polyéthylène, des polyacrylamides et des polystyrènes.Les polymères les plus abondants dans les deux types de chewing-gums étaient les polyoléfines, un groupe de plastiques qui comprend le polyéthylène et le polypropylène.
La majorité des microplastiques se sont détachés du chewing-gum dans les deux premières minutes de mastication. La libération n’est pas due à la décomposition des enzymes salivaires. L’acte de mâcher est suffisamment abrasif pour détacher des morceaux.Après huit minutes de mastication, 94 % des particules de plastique collectées pendant les tests avaient été libérées. Il est suggéré de mâcher un chewing-gum plus longtemps plutôt que d’en prendre un nouveau pour réduire l’exposition potentielle aux microplastiques.
L’étude s’est limitée à l’identification des microplastiques de 20 micromètres de large ou plus en raison des instruments et des techniques utilisés. Il est probable que des particules de plastique plus petites n’aient pas été détectées dans la salive et que des recherches supplémentaires soient nécessaires pour évaluer la libération potentielle de plastiques nanométriques par le chewing-gum.
Le plastique libéré dans la salive est une petite fraction du plastique présent dans le chewing-gum.Il est important de prendre soin de l’environnement et de ne pas jeter le chewing-gum par terre ou de le coller aux murs. Le chewing-gum usagé, s’il n’est pas éliminé correctement, est une autre source de pollution plastique pour l’environnement.
Chewing-gum et microplastiques : une étude révèle un potentiel d’ingestion
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Une étude a révélé que mâcher du chewing-gum peut libérer des centaines, voire des milliers, de microplastiques dans la bouche, avec un potentiel d’ingestion. Les résultats ont été présentés lors d’une réunion de l’American Chemical Society (ACS).
L’objectif de l’étude
Il est vital de noter que l’objectif de l’étude n’était pas d’alarmer. Pour l’instant, les scientifiques ignorent si les microplastiques sont dangereux et aucune étude n’a été menée sur des humains. L’étude visait à examiner l’exposition quotidienne aux plastiques et à quantifier la quantité potentiellement ingérée lors de la mastication du chewing-gum.
Le contexte de l’étude
Les microplastiques sont omniprésents dans notre environnement. De nombreux produits courants, tels que les planches à découper, les vêtements et les éponges, peuvent libérer de minuscules particules de plastique. le chewing-gum pourrait s’ajouter à cette liste.
Méthodologie de l’étude
L’étude a comparé des chewing-gums naturels et synthétiques,testés par une seule personne pour réduire l’influence des variations individuelles. Des échantillons de salive ont été prélevés pendant la mastication, puis analysés pour déterminer la quantité et la composition des microplastiques libérés.
Résultats de l’étude
En moyenne, 100 microplastiques ont été libérés par gramme de chewing-gum, certains libérant jusqu’à 600 microplastiques par gramme.
Un chewing-gum typique pèse entre 2 et 6 grammes,ce qui pourrait libérer jusqu’à 3000 particules de plastique.
Une personne mâchant entre 160 et 180 petits chewing-gums par an pourrait ingérer environ 30 000 microplastiques.
Les chewing-gums synthétiques et naturels ont libéré des quantités similaires de microplastiques.
La majorité des microplastiques se détachent dans les deux premières minutes de mastication.
Les polymères les plus abondants étaient les polyoléfines.
Tableau récapitulatif des résultats clés
| Aspect | Détail |
| :——————————————- | :———————————————————————————————————————————————————— |
| Microplastiques libérés par gramme de chewing-gum | En moyenne, 100 ; certains jusqu’à 600 |
| Libération maximale de microplastiques | Jusqu’à 3000 particules par chewing-gum (si 5g) |
| Ingestion potentielle annuelle | Environ 30 000 microplastiques (si 160-180 chewing-gums par an) |
| Types de chewing-gum | Synthétiques et naturels ; libèrent des quantités similaires de microplastiques |
| Polymères retrouvés | Polyoléfines, téréphtalates de polyéthylène, polyacrylamides et polystyrènes |
FAQ
1. Les chewing-gums naturels libèrent-ils moins de microplastiques que les synthétiques ?
Non, l’étude a révélé que les deux types de chewing-gums libèrent des quantités similaires de microplastiques.
2. Quels sont les principaux types de plastiques retrouvés dans la salive ?
Les polymères les plus abondants étaient les polyoléfines.
3. Quand la majorité des microplastiques sont-ils libérés ?
La plupart des microplastiques se détachent dans les deux premières minutes de mastication.
4. que faire pour réduire l’exposition aux microplastiques issus des chewing-gums ?
Il est suggéré de mâcher le chewing-gum plus longtemps plutôt que d’en prendre un nouveau pour potentiellement réduire l’exposition aux microplastiques.