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Macron critique les programmes d’asile à la rwandaise quelques jours après l’adoption du projet de loi par le Royaume-Uni | L’Europe 

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Macron critique les programmes d’asile à la rwandaise quelques jours après l’adoption du projet de loi par le Royaume-Uni |  L’Europe 

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De telles politiques constituent une « trahison » des valeurs, a déclaré le président français dans un discours sur la défense et les effets négatifs du Brexit.

jeu. 25 avril 2024 15h59 CEST

Emmanuel Macron a critiqué les politiques migratoires qui consistent à envoyer des personnes vers des pays africains comme « une trahison de notre [European] valeurs », quelques jours seulement après que le gouvernement britannique a adopté son projet de loi sur l’expulsion du Rwanda.

Le président français a fait ces remarques jeudi dans un large discours visant à mettre en garde L’Europe  contre la dépendance excessive à l’égard d’autres pays en matière de sécurité et de commerce.

A propos de la migration, il a déclaré ne pas croire à « ce modèle que certains veulent mettre en place, qui consiste à aller chercher un pays tiers, par exemple en Afrique, et à y envoyer nos immigrants ».

Il a ajouté : « C’est une trahison de nos valeurs et cela nous mènera sur la voie de nouvelles dépendances à l’égard de pays tiers. »

Macron n’a pas mentionné directement le plan de Rishi Sunak pour le Rwanda, mais n’a pas hésité à donner son point de vue sur Brexit. La sortie de la Grande-Bretagne de l’UE a été « une explosion dont les effets négatifs, d’après ce que je peux dire, font qu’aujourd’hui personne n’ose proposer une sortie, ni de l’Europe, ni de l’euro ».

Il a également décrit les Britanniques comme des « alliés naturels » de la France et de l’UE, affirmant que les traités de défense, tels que les accords de Lancaster House, signé en 2010 avec le Royaume-Unia laissé « une base solide pour des partenariats » qui n’ont pas été affectés par le Brexit.

Prononcé dans un amphithéâtre néoclassique de l’Université de la Sorbonne à Paris, le discours s’est fortement concentré sur la défense, alors que Macron a exhorté les dirigeants européens à répondre au « changement de paradigme » de l’invasion de Ukraine par une Russie dotée de l’arme nucléaire.

« La condition fondamentale de notre sécurité est Russie pas pour gagner », a-t-il déclaré. « L’Europe doit pouvoir protéger ce qui lui est cher aux côtés de ses alliés… Faut-il disposer d’un bouclier antimissile ou d’un système antimissile ? Peut être.”

“Quand nous avons un pays voisin devenu agressif et qui semble n’avoir aucune limite et qui dispose de missiles balistiques [and has] “Nous avons beaucoup innové en matière de technologie et de portée de ces missiles, nous voyons qu’il faut absolument mettre en place ce concept stratégique de défense crédible.”

La France « frappée » par la désinformation russe, selon le ministre

Macron a appelé à une coopération entre les armées européennes, à des « cadres de défense régionaux européens » en Méditerranée et dans l’Arctique, ainsi qu’à une académie militaire européenne.

L’Europe ne peut pas être « vassale » des États-Unis et doit « montrer qu’elle sait parler à toutes les autres régions du monde », a-t-il ajouté.

Le discours a été présenté comme faisant suite à celui prononcé par Macron à la Sorbonne en 2017quelques mois seulement après avoir été premier élu Président français sur une plateforme centriste résolument pro-européenne. Alors nouveau dirigeant de l’UE, Macron a déclaré que l’Europe était devenue « trop lente, trop faible et trop inefficace » et a plaidé pour une « Europe plus souveraine », comprenant un budget de défense commun, des contrôles communs aux frontières et des programmes industriels communs pour soutenir les technologies vertes.

S’exprimant désormais comme l’un des décideurs les plus puissants d’Europe, mais dont l’influence pourrait décliner avec la baisse des sondages de son groupe centriste, Macron a fait valoir que « l’agenda de la souveraineté européenne » présenté en 2017 avait été largement mis en œuvre, mais que les menaces pour la place de l’Europe dans le monde était devenue plus aiguë. “L’Europe est mortelle, elle peut mourir et cela ne dépend que de nos choix”, a-t-il déclaré.

Les responsables français ont présenté le discours comme la contribution de Macron au débat sur l’avenir de l’Europe, avant les élections européennes de juin et la nomination de nouveaux dirigeants à la tête des institutions européennes.

Faisant référence à la rivalité entre les États-Unis et la Chine, aux ambitions nucléaires de l’Iran et à l’agression de la Russie, Macron a parlé d’une « accélération du monde » à laquelle l’UE ne parvenait pas à réagir de manière adéquate. « L’Europe est acculée à toutes ses frontières et nous réagissons trop lentement », a déclaré Macron.

Après le discours, Olaf Scholz, le chancelier allemand, a tweeté : « La France et l’Allemagne veulent toutes deux que l’Europe reste forte. Votre discours offre de bonnes idées pour y parvenir, @EmmanuelMacron. Ensemble, nous ferons des progrès dans l’UE : politiquement et économiquement. Pour une UE sûre d’elle et innovante. Vive l’Europe !

Sa réponse rapide contraste avec le silence d’Angela Merkel après le précédent discours de Macron à la Sorbonne, qui a été largement perçu comme un manque d’enthousiasme pour ses idées.

Le discours a abordé des thèmes français familiers, notamment l’importance de l’énergie nucléaire dans le mix énergétique européen à faible émission de carbone, une politique commerciale moins « naïve » pour garantir que les producteurs européens ne soient pas sous-cotés, ainsi que la stimulation de la production de technologies de pointe, telles que l’IA. , et des armes en Europe.

Critiquant les décisions passées, Macron a déclaré : « Nous avions délégué notre énergie à la Russie ; notre sécurité, pour plusieurs de nos partenaires européens, dépendait de la [United] États; et le commerce fut confié à la Chine. Et maintenant, nous devons récupérer les choses.

Reportage supplémentaire de Deborah Cole à Berlin

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