Macron ne peut plus arrêter Le Pen

2024-07-06 19:17:39

Marine Le Pen hat kurz vor dem entscheidenden Wahlgang am Sonntag um eine absolute Mehrheit für ihre Partei geworben. Die Wahrscheinlichkeit, dass ihr politischer Ziehsohn Jordan Bardella eine Regierung bilden kann, wurde durch den taktischen Rückzug von mehr als 200 Kandidaten verringert.

Im französischen Wahlsystem ist es erlaubt, das politische Angebot zur Stichwahl einzuschränken. Erstmals wächst damit das Risiko, dass eine Pattsituation ohne klare Mehrheitsverhältnisse in der Nationalversammlung entsteht. Verfassungsvater Charles de Gaulle hatte das Mehrheitswahlrecht mit zwei Wahlgängen dem in Deutschland üblichen Verhältniswahlrecht vorgezogen, weil es stabile Regierungsmehrheiten garantierte.

Das könnte jedoch dieses Mal nicht mehr funktionieren. Finanz- und Wirtschaftsminister Bruno Le Maire warnte vor einer möglichen „Regimekrise“ in Frankreich. Der ehemalige Europaminister Clément Beaune äußerte, als Student habe er gelernt, das Mehrheitswahlrecht schütze vor Extremen und vor Instabilität. Jetzt drohe Frankreich beides. Die zweitgrößte Volkswirtschaft der Eurozone, der zweitgrößte Nettozahler und die einzige Atommacht der EU könnte für längere Zeit unregierbar werden.

Präsident Emmanuel Macron ist seit dem Wahlerfolg für Marine Le Pens Partei im ersten Wahlgang nicht mehr vor die Fernsehkameras getreten. Es wird einsam um ihn. Edouard Philippe, der von 2017 bis 2020 sein loyaler Regierungschef war, sagte sich als Erster von ihm los. „Macron hat die Präsidentenmehrheit getötet“, urteilte Philippe. Die neuen Abgeordneten sind dem Präsidenten nicht mehr verpflichtet. Im ganzen Land überwiegt das Unverständnis über Macrons erzwungene Wahlen. „Wahlen sind dazu da, politische Probleme zu regeln. Doch dieses Mal könnten die Wahlen dazu führen, die Probleme zu verschlimmern“, sagt der Politikwissenschaftler Jérôme Jaffré.

Die einzige Atommacht der EU könnte für längere Zeit unregierbar werden

Frankreich rätselt, welche Regierung das Land während der Olympischen Sommerspiele führen wird, die am 26. Juli beginnen sollen. Innenminister Gérald Darmanin ließ bereits wissen, er werde „keinen Tag länger als nötig im Amt bleiben“. Er werde auch im Falle eines Sieges in seinem Wahlkreis in Nordfrankreich zurücktreten.

Dabei ist die Sicherheitslage schon jetzt angespannt. Es häufen sich gewalttätige Übergriffe auf Politiker. Regierungssprecherin Priscilla Thevenot wurde beim Plakatekleben angegriffen. Zwei ihrer Mitarbeiter mussten verletzt ins Krankenhaus gebracht werden, einer von ihnen mit einem Kieferbruch. Die RN-Europaabgeordnete Marie Dauchy, die sich in den Savoyen um ein Abgeordnetenmandat bewirbt, wurde auf einem Marktplatz beim Wahlzettel-Verteilen von einem Mann attackiert und verletzt. Der Innenminister bestätigte 51 tätliche Übergriffe auf Wahlkampfhelfer und Kandidaten seit dem ersten Wahlgang.

Macron zieht Regenbogen-Bündnis in Erwägung

In den meisten Wahlkreisen haben die Franzosen nur die Alternative, für oder gegen den RN zu stimmen. Damit verbindet sich im Élysée-Palast die Hoffnung, die Welle zugunsten der Rechtspopulisten zu brechen. Die Wahlbeteiligung war im ersten Wahlgang um fast 20 Punkte im Vergleich zur Parlamentswahl im Juni 2022 angestiegen. Die Schicksalsentscheidung lockte die Franzosen massenhaft an die Urnen. Aber die Umfrageinstitute mutmaßen, dass das verringerte politische Angebot dazu führen könnte, dass viele beim zweiten Wahlgang wieder zu Hause bleiben.

Präsident Macron ließ zur Wochenmitte durchsickern, er wolle, dass künftig alles dem Kampf gegen die extreme Rechte untergeordnet werde. Dabei klang er zu Beginn des ungewöhnlich kurzen, nur drei Wochen langen Wahlkampfes noch ganz anders. Da setzte er in einem Podcast Linksaußen- und Rechtsaußenparteien gleich und beschrieb sein Mitte-Bündnis als alternativlos. Ansonsten drohten Frankreich ein Bürgerkrieg und wirtschaftliches Chaos. Doch nun zieht er offenbar ein Regenbogen-Bündnis in Erwägung, das von Grünen, Sozialisten und Kommunisten bis zu den konservativen Republikanern reichen könnte.

Macron commémore le 18 juin l’appel à la résistance de Charles de Gaulle contre l’Allemagne nazie en 1940Reuters

Le Premier ministre Gabriel Attal a utilisé le terme de « gouvernement pluraliste », mais s’est trouvé incapable d’esquisser un programme commun dans les débats télévisés. La chef du parti Vert Marine Tondelier a exprimé son intérêt pour des pourparlers exploratoires, tandis que d’autres porte-parole de gauche les ont écartés. « Je ne participerai pas à une coalition improvisée sous l’égide d’Emmanuel Macron. “Cela ne fait que dégoûter davantage les gens”, a déclaré le député François Ruffin du Parti de gauche. Marine Le Pen a vivement critiqué Macron pour ses projets : « C’est le parti de ceux qui veulent assurer leur place et leur pouvoir – contre la volonté du peuple », a-t-elle déclaré à la télévision.

Le député européen Raphael Glucksmann, considéré comme un espoir social-démocrate depuis son succès notable aux élections européennes, a comparé le second tour du scrutin à un référendum. Les Français avaient des questions simples à répondre : « Voulons-nous que l’extrême droite arrive au pouvoir ? « Voulons-nous que la famille Le Pen prenne le contrôle de notre pays ?

Les différences de contenu ne jouent soudainement plus de rôle

A la demande du siège du parti à Paris, 210 candidats ne se présenteront plus au second tour. Parmi eux, de nombreux hommes politiques du parti de gauche LFI, qui ont toujours combattu le programme de réforme de Macron en le qualifiant de « coupe à blanc sociale ». Ils ont renoncé à leur candidature et ont appelé les électeurs à voter pour le candidat de Macron.

Cela vaut également pour la circonscription normande de l’ancienne Première ministre Élisabeth Borne, qui a fait adopter une retraite à 64 ans après des manifestations massives de la gauche. À Amiens, ville natale de Macron, le parti présidentiel soutient à nouveau son adversaire politique de longue date, Ruffin. Ruffin veut annuler le relèvement de l’âge de la retraite ainsi que les allégements fiscaux accordés par Macron aux entrepreneurs et aux riches. Mais les différences de contenu ne doivent plus jouer de rôle dans la lutte contre le RN.

Peu de choix triangulaires

Les chercheurs français en matière d’élections sont divisés quant à savoir si les électeurs accepteront cette proposition. Les Français n’ont pas suivi aveuglément les instructions électorales, a déclaré le chercheur électoral Mathieu Gallard au « Figaro ». “Mais s’ils sont exprimés clairement et rapidement par tous les dirigeants politiques, c’est un vrai signal. L’enquêteur Jérôme Fourquet a quant à lui appelé à la prudence.” On ne sait pas clairement « comment voteront les électeurs des candidats éliminés ou retirés ». Fourquet estime qu’il est probable que le RN entrera à l’Assemblée nationale comme la force la plus forte, mais qu’il lui manquera la majorité absolue.

Sans les accords de parti entre les partisans de Macron et l’alliance de gauche, le parti de Le Pen aurait eu de grandes chances de remporter une majorité gouvernementale de 289 sièges. Des candidats RN ont déjà été élus à la majorité absolue dans 39 circonscriptions, dont Marine Le Pen elle-même dans sa patrie d’adoption de l’ancien bassin minier d’Hénin-Beaumont. 442 candidats RN se sont qualifiés pour le second tour, dont 258 en première position. Lors d’un second tour de scrutin à trois candidats, le candidat le mieux placé a les meilleures chances de l’emporter car les voix sont réparties entre trois. Une majorité relative suffit alors. Mais grâce aux accords conclus entre les sièges du parti, il n’y a désormais plus que quelques élections triangulaires.

Le président s’est retiré du pouvoir

Une seule chose semble sûre avant le second tour : la force la plus forte au Parlement ne sera plus l’alliance gouvernementale de Macron. Le président s’est affaibli en prenant la décision hâtive de dissoudre le groupe. Le plan de Macron visant à imposer une clarification politique intérieure après que son parti ait été sanctionné lors des élections européennes n’a pas fonctionné. Il voulait briser l’élan des populistes de droite en programmant les élections dans un délai très court. Il a réalisé le contraire. Une majorité de Français l’a remis à sa place.

Il y a donc des limites à son champ d’action européen. Depuis le rejet du Traité constitutionnel européen en 2005, la colère fermente en France contre tout ce qui vient de Bruxelles. Macron a également été réélu il y a deux ans, non pas par approbation de son projet européen, mais par crainte de l’alternative. Il a ignoré tous les signaux d’alarme émis par les Français. Son alliance de partis est entrée à l’Assemblée nationale en 2022 comme la force de loin la plus puissante, mais il lui manquait 39 sièges pour obtenir la majorité absolue. Dans n’importe quelle autre démocratie parlementaire en Europe, cela aurait été l’occasion de négocier une alliance gouvernementale solide avec un partenaire plus petit. Mais Macron était réticent à s’engager dans un accord de coalition.

La crédibilité du président est désormais ébranlée. Le pays n’a jamais semblé aussi divisé. “Emmanuel Macron a perdu son rôle d’arbitre politique”, estime le politologue Jérôme Jaffré, “à l’avenir nous n’aurons plus une personnalité politique capable de réconcilier tous les Français”. dans son discours du Nouvel An et des Jeux Olympiques et de la réouverture de la cathédrale Notre-Dame. On ne peut plus en parler maintenant. 57 pour cent des Français souhaitent la démission du président. Mais Macron a déjà annoncé vouloir rester président jusqu’à la fin de son mandat en 2027.



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