2024-06-01 23:56:53
Football – Ligue des Champions
L’équipe d’Ancelotti survit à une superbe première mi-temps du Borussia Dortmund mais décide de la finale dans les dernières minutes
BarceloneLa relation du Real Madrid avec la Ligue des Champions devra être étudiée comme un phénomène paranormal. La capacité des Blancs à remporter des finales et à remporter des coupes, même lorsqu’ils ne jouent pas bien, échappe à toute logique. A Wembley, stade qui rappelle toujours de bons souvenirs au Barça, mais où Madrid n’avait pas encore planté son drapeau, l’équipe de Carlo Ancelotti a remporté sa quinzième Ligue des champions après avoir battu un magnifique Borussia Dortmund. Peu de gens pensaient que les Allemands avaient des options, mais elles étaient meilleures. Ce sera à leur tour d’écrire une autre page du livre d’histoire du tournoi réservée aux équipes qui passionnent, mais qui finissent avec un nez. Certains jouent et rêvent, et Madrid a déjà remporté neuf finales consécutives.
La finale a eu un stade imposant, Wembley, un favori clair et une organisation médiocre, puisque trois banals ont été autorisés à sauter sur la pelouse au début du match à la recherche de leur minute de gloire. Mais dès qu’il était temps de parler de football, le Borussia savait quoi faire. Il luttait contre l’histoire et contre toute attente. Il était difficile de se souvenir d’une finale de Ligue des Champions avec un favoritisme aussi évident, avec des supporters madrilènes déjà réunis à Cibeles. Alors les Allemands se laissèrent aller, sachant que s’ils perdaient, personne ne pourrait leur en tenir rigueur. Ils en avaient fait assez pour arriver à Londres. À la recherche de transitions rapides et de l’arrière de la défense blanche, ils ont frappé encore et encore, grâce aux jambes d’Adeyemi et Sancho. Si Madrid était favori, qu’il le prouve. S’il tenait pour acquis qu’il aurait la quinzaine entre ses mains, qu’il la mérite. Ainsi, en première mi-temps, les meilleures occasions sont venues d’un Borussia impertinent et électrique. Mais les hommes de Terzic se montraient indulgents, notamment avec le tir de Füllkrug qui touchait le poteau et Adeyemi parant tout seul devant Courtois. La défense blanche a beaucoup souffert du jeu arrière de Füllkrug, un attaquant de la vieille école, qui a donné le ballon aux joueurs qui avançaient.
Madrid avait l’air désorienté, comme lorsqu’on se réveille dans une maison inconnue après une nuit de réjouissance. Il a perdu le ballon facilement, s’est effondré en défense et n’a pas réussi à se connecter avec ses hommes les plus dangereux. Vini et Rodrygo étaient deux îles isolées, Vinícius voyant un jaune avant la pause pour un tacle dangereux sur le gardien Kobel. La possession appartenait aux hommes d’Ancelotti, mais ils ne parvenaient pas à se mettre à l’aise. Bellingham essayait de prendre trop de place, de haut en bas. Seul Valverde semblait comprendre le jeu, car Kroos, qui disputait son dernier match avec Madrid, ne faisait rien d’extraordinaire. Le Borussia gagnait la bataille tactique.
Mais Madrid, tout le monde le sait, a fait un pacte avec le diable dans le passé, et il y a toujours mille vies. Il n’est pas nécessaire de bien jouer pour gagner. Il menace toujours de vous sauter au cou et de vous mordre. Le Borussia savait qu’il jouait avec le feu, mais il ne lui restait plus qu’à garder la tête haute à chaque fois qu’il cherchait désespérément à gâcher des occasions claires de marquer. Malgré leur supériorité, à la pause, ils n’avaient pas réussi à marquer un seul but. Et Ancelotti a continué à mâcher son chewing-gum, calmement, comme si de rien n’était.
Et après la pause, Madrid se mettait au diapason, avec une première occasion franche sur un coup franc de Kroos que Kobel s’envolait. Carvajal en aurait également un, même si le Borussia n’a pas échoué. Si la première mi-temps avait été allemande, la seconde a été équilibrée, avec une question qui plane sur Wembley : combien de temps durerait l’intensité défensive du Borussia ? Eh bien, cela a duré jusqu’à la 73e minute, quand, après deux occasions, les Allemands ont concédé un corner que Carvajal a dirigé de la tête au fond du but. On ne sait jamais à quel point l’équipe d’Ancelotti va vous briser le cœur. Et à cette occasion, c’était avec un joueur de soutien qui n’avait pas encore marqué un seul but dans cette édition de la Ligue des Champions. Il restait un quart-temps à jouer, mais la finale était terminée. Vinícius se chargerait de réaliser le deuxième à 10 minutes de la fin, et céderait la place à une nouvelle fête blanche, la première au stade de Wembley. La 15e Ligue des champions, avec notamment un hommage à Kroos, qui abandonne avec sa sixième médaille de champion d’Europe. À lui seul, Madrid a remporté la compétition autant de fois que tous les clubs anglais. Un phénomène paranormal.
- Borussia Dortmund : Kobel, Ryerson, Hummels, Schlotterbeck, Maatsen, Sabitzer, Emre Can (Mallen, 80′), Sancho (Bynoe-Gittens, 87′), Brandt (Haller, 80′), Adeyem (Reus, 72′) Pichet de remplissage.
- Reial Madrid : Courtois, Carvajal, Rüdiger, Nacho, Mendy, Valverde, Camavinga, Kroos (Modric, 85′), Bellingham (Joselu, 85′), Rodrygo (Militão, 89′) et Vinícius Júnior (Lucas Vázquez, 93′) .
- Buts : 0-1 Carvajal (73′) et 0-2 Vinícius Júnior (82′).
- Arbitre : Slavko Vinčić (Slovénie).
- Cartons jaunes : Vinícius Júnior (35′), Schlotterbeck (39′), Sabitzer (43′) et Hummels (79′).
- Cartons rouges : Aucun.
- Stade : Wembley, 86 107 personnes.
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