La situation inflationniste qui accable la province a changé les habitudes des Québécois et des Québécoises à l’épicerie.
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En entrevue au Québec matin weekend, Sylvain Charlebois, spécialiste de l’industrie agroalimentaire à l’Université Dalhousie, fait valoir que le consommateur économe a tendance à délaisser la périphérie des épiceries lorsque sa situation économique se resserre.
La viande est ainsi une denrée moins achetée, indique-t-il, alors que dans la dernière année, 46% des citoyens de la province ont réduit leur consommation de fruits et de légumes.
L’allée des surgelés ainsi que les allées au centre du magasin attirent davantage les clients, puisqu’elles ont tendance à être plus stables en termes de prix.
M. Charlebois indique d’ailleurs qu’on observe actuellement au Québec un véritable engouement pour les bannières à rabais.
Ce sont en effet 53% des Québécois et des Québécoises qui ont augmenté la fréquence de leurs visites dans ces commerces.
La situation est similaire pour les magasins vendant des articles autour de 1$, comme Dollarama.
«Le consommateur québécois est beaucoup plus économe et recherche des options», constate M. Charlebois.
Ces magasins ont souvent tendance à proposer les mêmes produits que les épiciers, «sauf qu’il n’y a qu’une seule option, et cette option, souvent, est à moitié prix. Même moi je vais au magasin un dollars, parce que c’est les mêmes produits, mais à moitié prix», détaille-t-il encore.
À titre d’exemple, M. Charlebois évoque le beurre d’arachide Kraft, qu’on retrouve en format de 500 grammes pour 3,50$.
Selon M. Charlebois, il est faux de penser que les prix de tous les aliments augmentent.
«Si vous regardez attentivement les prix depuis août, les prix baissent pour toutes les catégories à l’exception des fruits de mer et des poissons», explique-t-il.
Les poissons surgelés sont ainsi une option intéressante pour les consommateurs qui souhaitent faire des économies.
«Les gens adorent le poisson, mais dans le frais, c’est pas mal plus cher», prévient M. Charlebois.
Pour tous les détails, voyez l’entrevue complète de Sylvain Charlebois dans la vidéo ci-dessus.
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