2024-06-24 07:50:23
Certains se demanderont : était-il vraiment nécessaire d’adopter une loi ? A vrai dire, nous nous sommes également posé cette question en lisant que l’honorable Roberto Pella a soumis à la Chambre des députés un projet de loi qui est discuté à la Chambre ces jours-ci. Nous nous sommes posé cette question car le fait que l’obésité soit une maladie multifactorielle et hautement invalidante a été établi par l’OMS il y a des années. En conséquence, il devrait être géré par le NHS. Ce qui est justement « chronique » et doit donc être inscrit dans le Léa et dans les plans de chronicité. Alors, si tout est si évident et évident, pourquoi applaudir une loi ad hoc ?
Il est temps de lutter contre l’épidémie d’obésité
par Anna Lisa Bonfranceschi
Une maladie prise à la légère
Tout simplement parce que personne ne le traite comme tel et, espérons-le, en présence d’une loi, personne (ni les Régions, ni les autorités sanitaires locales, ni les médecins généralistes) ne pourra plus faire comme si de rien n’était en riant devant un patient qui est trop gros, le renvoie d’une tape dans le dos et d’un « faire un régime ». Parce que c’est ce qui se fait aujourd’hui. Tandis que l’OMS explique que « faire un régime » ne suffit pas, qu’il faut gérer les maladies concomitantes et qu’il faut trouver des stratégies thérapeutiques pour perdre du poids, mais aussi pour éviter qu’il ne reprenne du poids, etc.
Les médicaments seront un tournant dans la lutte contre le surpoids
par notre correspondante Elvira Naselli
Bref, s’il s’agit d’une maladie, la tape dans le dos est criminelle. Car cela va se traduire par une frustration des patients, par une aggravation de leurs conditions de santé (cardiovasculaire, respiratoire, métabolique, ostéoarticulaire), par un risque accru de cancer ou d’Alzheimer.
Maladie et non paresse : l’obésité affecte le corps et l’esprit
par Irma D’Aria
Il n’y a pas d’argent
Rien que d’y penser, on s’énerve : notre monde adepte du fitness stigmatise les gros, les accuse de chercher les ennuis par la paresse et la gourmandise, et les abandonne à leur sort. Ce qui, cependant, rire après rire, se transforme en un fardeau dramatique de pathologies pour ceux qui souffrent, et en un énorme fardeau de coûts pour le NHS. Parce qu’alors toutes ces maladies doivent être traitées, et plus elles s’aggravent, plus leur traitement coûte cher. Cependant, dans la proposition de l’honorable Pella, il est non seulement demandé de traiter les personnes, mais la complexité de la prévention de l’obésité et de l’inclusion des personnes, y compris des enfants, dans des contextes sociaux est soulignée. Bien, mais il faut ensuite tout financer. En l’absence d’argent pour les services. Qui sait si Pella en a parlé avec Meloni ou Giorgetti…
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