Maire d’Altenberg : « Les contrôles fixes aux frontières sont utiles »

Markus Wiesenberg : En tant que ville, nous accueillons très favorablement cette idée. Mais nous sommes également conscients que cela ne changera rien au problème fondamental. La situation à Altenberg et dans ses environs est compliquée. Nous avons trois postes frontaliers et une grande frontière “verte” (frontière ouverte en forêt, ndlr). Mais nous enverrions le signal aux résidents que nous faisons quelque chose contre le passage illégal des frontières.

Une chose est claire : les choses ne peuvent pas continuer ainsi. Chaque jour, vous voyez plusieurs groupes de réfugiés et de policiers appréhender et contrôler des personnes. Pour le moment, c’est une situation normale pour les résidents. C’est presque devenu un « passe-temps » involontaire pour certaines personnes de devoir appeler la police. Et cela ne peut pas continuer.

Non, les choses sont très calmes en ce moment. Ce qui se passe maintenant : des groupes de réfugiés cherchent protection aux arrêts de bus et y sont retenus par la police. Il arrive alors que des parents échangent des idées via WhatsApp et préfèrent conduire leurs enfants à l’école pour qu’ils ne prennent pas le bus. Car bien sûr, ce n’est pas agréable pour les enfants de devoir assister à une opération de police le matin. Il n’y a eu aucun crime jusqu’à présent, mais les inquiétudes des habitants augmentent.

J’aimerais que nous fermions deux postes frontaliers et que nous en vérifiions un. Mais je sais que cela est pratiquement impossible en vertu du droit européen. Mais nous avons trois postes frontaliers. Et il n’est guère possible pour la police fédérale de les contrôler en même temps en termes de personnel.