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“… mais je le fais vraiment” – Critique

by Nouvelles

Publié le 30/08/2024 à 14h40

Hov1 sort aujourd'hui par surprise la deuxième partie de son cinquième album. Demain soir, ils terminent leur tournée estivale au Zinkensdamms IP à Stockholm.

ALBUM La deuxième partie du cinquième album de Hov1 reflète la difficulté de trouver le véritable amour à une époque de possibilités infinies, de médias sociaux sans fin et d’un narcissisme tout aussi sans fin.

Note : 3 sur 5 et plusNote : 3 sur 5 et plus
Hov1
…mais je le fais vraiment
Levenum/Universal

HIPHOP En mai libéré Hov1 sans prévenir son cinquième album “I wish I care more”. Ou la moitié, semble-t-il.

Vient maintenant la deuxième partie.

Une stratégie contemporaine qui, entre autres, a été adoptée par le partenaire Håkan Hellström. Au lieu de sortir immédiatement le double album, comme c’était le cas dans les années 60, 70 et 80, les disques sont divisés en deux. De cette façon, l’artiste double sa pertinence et fournit aux services de streaming de nombreuses chansons.

L’occasion est également bien choisie. Demain, le groupe le plus titré de Suède termine sa courte tournée estivale de trois étapes au Zinkensdamms IP à Stockholm.

Le deuxième chapitre de l’album est produit par le membre du groupe Axel Liljefors avec Jens « Accords » Reschqui a entre autres participé au plus grand succès du groupe “Hon dansar vidare i lifet” mais est aussi surtout connu pour sa collaboration avec Tombouctou.

Les deux sous-titres – “J’aurais aimé m’en soucier davantage” et “… mais je m’en soucie vraiment” sont révélateurs. Hov1 est constamment tiraillé entre une attitude de jeunesse et une sincérité plus adulte.

Le quatuor est à son meilleur quand ils abandonnent leur audace et expriment directement leurs sentiments et leurs pensées. La guitare monotone et le chant résigné et monotone de “Känslokall” rappellent, par exemple, une version du rap emo célébrée par Hov1. Comme le reste de l’album, il reflète la difficulté de trouver le véritable amour à une époque de possibilités infinies, de réseaux sociaux sans fin et d’un narcissisme tout aussi sans fin. La maison doit s’intégrer dans Pinterest et chacun a son propre PT. En tant que document de l’époque, la musique de Hov1 à l’avenir sera difficile à atteindre.

Le savoir-faire est carrément impressionnant. Equipé de Oskar Linnros les mélodies et les confessions de Håkan Hellström avancées de plus de deux décennies dans le temps convainquent Hov1 sur ces dix titres.

Le seul invité de l’album Seinabo Sey chante fantastiquement au piano et aux cordes dans le single “Late”. La rangée “C’est clair comme l’enfer que je t’aime” – où Sey semble soutenu par la franchise juvénile de Hov1 – atterrit plus efficacement.

Les monologues défilent en cent quatre-vingts, tout à fait en phase avec l’époque de la vie du groupe et de ses fans. Celle où tout est en jeu, où les rêves doivent se réaliser ou s’effondrer et où il faut s’embrasser pour enfin se réaliser. heureux dedans.

“…mais je le fais vraiment” est, comme le titre l’indique, un peu plus réfléchi et doux-amer que son prédécesseur. Je pense que les fans de Zinkensdamm ont déjà appris à sangloter à chaque refrain jusqu’au matin.
MEILLEURES PISTES : “Chambre de sensation”.

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