La Commission des bas salaires aurait recommandé d’augmenter le salaire de base à au moins 13,70 €.
Sa proposition aiderait le gouvernement à honorer son engagement de remplacer le salaire minimum par un nouveau salaire vital dans deux ans.
Mais cette mesure constitue un casse-tête pour la Coalition, qui cherche à réduire les coûts pour les entreprises à la suite de niveaux d’inflation record.
Le gouvernement n’a jamais rejeté une recommandation de la commission, mais il craint de plus en plus que les entreprises en difficulté ne paient un fardeau financier supplémentaire. Des sources gouvernementales ont confirmé que la commission avait proposé une augmentation de plus d’un euro par heure, mais de moins de 1,20 euro.
Le gouvernement souhaite remplacer le salaire minimum par un nouveau salaire vital d’ici 2026. Il sera fixé à 60 % du salaire médian dans l’ensemble de l’économie.
Les employeurs sont légalement tenus de payer au moins le salaire minimum à leur personnel, et ce salaire est versé à environ 164 000 travailleurs.
Le ministre de l’Entreprise, Peter Burke, serait préoccupé par l’impact qu’une nouvelle augmentation du salaire minimum aurait sur les entreprises, qui sont déjà confrontées aux coûts supplémentaires liés à l’introduction de régimes de retraite à cotisation automatique, à un jour férié supplémentaire et à des congés de maladie payés obligatoires.
« Le ministre est très désireux de ralentir le train des coûts supplémentaires et des réglementations auxquelles les entreprises ont été obligées de faire face ces dernières années », a déclaré une source gouvernementale.
Le ministre a fait une série de propositions dans le cadre de sa soumission budgétaire au ministre des Finances, Jack Chambers, qui allégeraient le fardeau des politiques et réglementations gouvernementales sur les entreprises, en particulier les PME.
M. Burke souhaite retarder l’augmentation proposée des congés maladie payés de cinq à sept jours, qui doit entrer en vigueur l’année prochaine. Il souhaite également une extension du programme de subventions du gouvernement pour l’augmentation des coûts des entreprises (ICOB), qui a permis à plus de 80 000 petites et moyennes entreprises de recevoir des paiements totalisant 200 millions d’euros.
Le salaire minimum restera en place jusqu’à ce que le salaire vital soit progressivement mis en place.
En 2022, l’ancien tánaiste et ministre de l’Entreprise Leo Varadkar a annoncé l’introduction d’un salaire vital national pour les employeurs.
La première étape vers le nouveau salaire minimum a été une augmentation de 80 % du salaire minimum national à partir du 1er janvier de l’année dernière, à 11,30 € de l’heure. Cette augmentation a été suivie d’une augmentation de 12,4 % de 1,40 €, portant le salaire minimum à 12,70 € le 1er janvier dernier.
À l’époque, M. Varadkar avait déclaré que l’amélioration des conditions de travail des travailleurs devait être l’un des héritages de la pandémie. Il a ajouté qu’en plus des travailleurs au salaire minimum, de nombreux autres employés bénéficieraient des augmentations en cascade résultant de ces changements.
L’introduction d’un salaire décent est une étape importante franchie par le gouvernement pour éradiquer les emplois à bas salaires
Une étude menée par l’Université de Maynooth pour la commission a révélé qu’un salaire minimum de 60 % du salaire horaire médian pourrait augmenter les salaires sans impact négatif sur les heures travaillées et l’emploi.
Une fois qu’un salaire vital sera en place en 2026, la Low Pay Commission examinera la possibilité de l’augmenter encore à 66 % du salaire horaire médian.
En réponse à une question du député travailliste Ged Nash en avril, M. Burke a déclaré au Dáil que la Commission des bas salaires estimait que le salaire minimum en 2022 était de 50,9 % du salaire horaire médian.
L’an dernier, le salaire horaire médian a augmenté de 51,8%. La Commission estime que l’augmentation de 1,40 euro du salaire horaire médian cette année le porte à 55,1%.
M. Burke a déclaré que la commission continuerait de faire des recommandations annuelles sur le taux approprié du salaire minimum national et les augmentations requises.
Il a déclaré que l’introduction d’un salaire décent est une étape importante que le gouvernement franchit pour éradiquer les emplois à bas salaires pour tous les travailleurs et que sa mise en œuvre est en bonne voie.
Le ministre a déclaré qu’il est également important de reconnaître les défis auxquels le secteur des entreprises est confronté.
Dans le même temps, le gouvernement doit également faire face à une demande du Congrès irlandais des syndicats (Ictu) visant à supprimer les taux de salaire minimum inférieurs pour les jeunes.
La Commission sur les bas salaires a recommandé cela plus tôt cette année.
Dans son projet de budget intitulé « Construire un avenir meilleur », l’Ictu demande que les pensions de retraite et les allocations sociales soient indexées sur les revenus moyens. Elle souhaite que la pension de retraite augmente jusqu’à 25 euros par semaine dans le budget.
Le secrétaire général de l’Ictu, Owen Reidy, a déclaré que les prestations sociales devraient être étalonnées et suivre le rythme de l’inflation pour éviter les « marchandages annuels habituels ».
Le rapport demande qu’aucune réduction d’impôt ne soit envisagée. Il demande le maintien du régime de frais forfaitaires pour les salariés et une augmentation de l’indemnité pour « repas sur place » de 5 à 6,20 euros par jour pour tenir compte de l’inflation.
2024-08-15 04:30:00
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