Maladies du sang. Les progrès de la science, les espoirs des patients

Qu’est-ce que le sang ? D’un point de vue chimique, il est constitué de cellules (globules rouges, globules blancs et plaquettes), d’eau, de sucres, de protéines, de sels minéraux, de vitamines, d’hormones et d’autres molécules. Mais en un mot, le sang, c’est la vie. Un composant essentiel du corps humain qui, s’il ne « fonctionne pas », peut créer d’importants problèmes et limitations de santé. Francesco Passamonti, professeur titulaire d’hématologie à l’Université de Milan et directeur de la Structure Complexe d’Hématologie, parlera de l’impact des maladies du sang sur la vie des patients, des besoins encore insatisfaits, mais aussi des progrès scientifiques et des espoirs de guérison. . à la Polyclinique de Milan, Giuseppe Toro, Président de l’AIL (Association Italienne contre les Leucémies-Lymphomes et Myélomes) et Paola Coco, Directrice Médicale de Novartis Italia, lors de la rencontre « Maladies du sang. Les progrès de la science, les espoirs des patients”. La rencontre sera visible en streaming le 20 septembre à 13h sur le site Salute.

Maladies du sang

Les maladies du sang sont considérées comme rares, mais dans l’ensemble – oncologiques et autres – elles sont nombreuses et touchent globalement des centaines de milliers de personnes rien qu’en Italie. Les anomalies peuvent concerner le processus de production du sang ainsi que ses éléments constitutifs, ou bien être le résultat d’une transformation tumorale des cellules.

Les succès de la science

Au fil des années, et en particulier au cours des deux dernières décennies, la recherche scientifique a réalisé des progrès considérables. Il suffit de penser au cas de la leucémie myéloïde chronique, un cancer du sang rare et à évolution lente qui laissait autrefois une espérance de vie très limitée. Mais aujourd’hui, grâce à l’évolution des traitements, l’espérance de vie des personnes atteintes de leucémie myéloïde chronique est comparable à celle de la population générale.

Un autre exemple réussi qui laisse entrevoir des applications significatives pour l’avenir est celui des thérapies cellulaires CAR-T, des cellules (lymphocytes T) conçues dans le but de lutter contre les tumeurs et qui sont aujourd’hui devenues un symbole de la lutte contre les cancers du sang.

L’innovation a donc donné de beaux résultats, mais les experts attendent encore beaucoup de traitements ciblés de plus en plus précis et personnalisés. L’effort de recherche se poursuit pour trouver des solutions pour les patients susceptibles d’être intolérants ou résistants aux traitements standards et le développement de solutions thérapeutiques s’étend également aux affections hématologiques considérées comme bénignes, mais qui ont un impact important sur la qualité de vie des patients.

Besoins non satisfaits

Il reste donc encore des besoins non satisfaits, qui ne concernent pas seulement la clinique mais l’ensemble du parcours du patient hématologique : prise en charge globale (donc thérapeutique, psychologique et sociale), accès aux centres d’excellence, pérennité des thérapies. Un thème central est donc celui de la relation médecin-patient qui doit devenir une alliance, non seulement pour le succès des thérapies mais aussi pour le progrès scientifique.

La vidéo de l’événement sera disponible sur le portail Salute de Repubblica, La Stampa et Huffpost à partir du 20 septembre à 13h.