Malice K, critique de son album Avanti dans Mondo Sonoro (2024)

2024-08-30 10:00:02

Vingt-sept minutes suffisent pour envisager le premier format long (après quelques précédents EP) de Malice K. comme un incontournable de la saison. “Avanti” C’est un de ces albums qui se propagent de façon exponentielle et dans lesquels chaque chanson ajoute du positif, avec onze compositions qui créent une dépendance et sont redécouvertes avec enthousiasme à chaque passage. Le plasticien originaire de Washington oscille également entre l’indie-pop, le folk et un peu de rock (avec une saveur grunge), même si ses préférences tournent presque toujours vers la délicatesse et l’émotion.

Il n’est donc pas surprenant que des noms comme Elliott Smith, John et Sean Lennon, Badly Drawn Boy, Ron Sexsmith, Sondre Lerche ou Pedro The Lion soient les plus récurrents lorsqu’il s’agit de cataloguer la référence. Ce premier film s’ouvre sur un éclat de fureur intitulé « Halloween », mais ce n’est qu’une illusion qui ouvre le feu et se charge d’attirer l’attention de l’auditeur. Un récepteur qui retrouvera alors une série de chansons belles, sincères et surtout émouvantes.

Quelques particularités qui se concentrent sur la figure éternelle du susmentionné Elliott Smith, qui semble être sa principale référence. Un calme qui sera entretenu dans des pièces ajourées comme « Hold Me Up », « Chansons pour mon bébé », « Weed » et “Radio”, jusque dans les années 90 « Tu es ma fille » Il entre en scène, bouleversant la séquence et occupant le devant de la scène. Après elle, les mélodies latentes reviennent dans des chansons du type « Ange de béton », « Fondu » et « Il pleut », dans une tendance qui s’est déjà poursuivie sans interruption jusqu’au dernier « Blue Monday ».

« Avanti » C’est, en bref, une superbe œuvre, chargée d’une théâtralité crédible et d’un sentiment électrique qui s’appuie sur la philosophie DIY pour grandir sans limites émotionnelles apparentes, et qui semble avoir une vie propre qui va plus loin à chaque écoute supplémentaire. Une première qui met l’accent (et de quelle manière) sur un sujet inexcusable Malice K. s’installe définitivement à New York et, après avoir signé avec le toujours attentif label Jagjaguwar, est postulé comme l’une des surprises les plus attrayantes à découvrir au cours de l’année en cours.



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