Manager économie circulaire, un nouveau métier est-il né ?

Manager économie circulaire, un nouveau métier est-il né ?

2023-07-08 18:35:07

La critique de “Circular economy manager”, rédigée par Andrea Geremicca, directeur général de l’Institut européen d’innovation pour le développement durable (Eiis), professeur et auteur pour “Harvard Business Review Italia”, ainsi qu’expert à la Singularity University, et Nicola Tagliafierro, responsable de l’économie circulaire jusqu’en 2020, aujourd’hui directeur mondial de la durabilité d’Enel X et premier Italien à participer au programme First Movers de l’Institut Aspen

Si vous faites partie de ces lecteurs qui se demandent encore pourquoi l’UE après le Brexit continue de communiquer “inter se” et avec le reste du monde en anglais, si vous avez un seul instant cultivé l’idée que ce n’est pas tout à fait ce parlementaire qui voulait récupérer la langue officielle de notre pays en supprimant, au moins dans les documents publics, l’idiome britannique synthétique et commercial, s’est mis la tête, eh bien, préparez-vous à une immersion totale dans le royaume du mot anglais. En effet, à partir du titre “Responsable de l’économie circulaire” (Editeur Hoepli2023), et par les professions des auteurs Andréa Jeremiccadg de l’Institut européen d’innovation pour le développement durable (Eiis), conférencier et auteur pour “Harvard Business Review Italia”, ainsi qu’expert de la Singularity University, et Nicolas Tagliafierro, responsable de l’économie circulaire jusqu’en 2020, aujourd’hui directeur mondial de la durabilité d’Enel X et premier Italien à entrer dans le programme First Movers de l’Aspen Institute, le livre évolue dans un labyrinthe sémantique dans lequel aucun concept ne peut transpirer sauf à travers des figures, des instituts , des créatures, produits conçus en anglais. Cependant, traduit pour s’adapter au plus large public par les deux auteurs qui peuvent bien se targuer d’avoir relaté la naissance d’un nouveau métier.

Le point de départ de la monographie se situe dans notre contemporanéité qui vit à l’heure extrême de la consommation des ressources naturelles et de la recherche d’une croissance « durable », compatible avec l’environnement et avec la personne humaine. Un nouveau modèle de développement, donc, qui impose une nouvelle prise de conscience éthique mais aussi un renversement de la vision économique et des mêmes figures professionnelles appelées à concrétiser le contenu de la durabilité.

Dans l’économie circulaire, la valeur des ressources naturelles est liée à l’objectif de les optimiser à plus long terme. Cette particularité représente également la piste sur laquelle se déroulera le processus circulaire, des caractéristiques qualitatives et quantitatives des matières premières impliquées à leur mode d’utilisation, des cycles d’utilisation des biens et produits, à leur réutilisation, recyclage et réutilisation bref, une sorte de révolution copernicienne qui s’éloigne aussi du vieil horizon ontologique de l’inépuisable pour accepter celui de la limite.

Dans ce contexte lourd de conséquences, allant de la gestion d’entreprise à la formation de nouvelles compétences, en passant par la prise de conscience d’un courant réticulaire de savoirs et d’implications, se pose aussi la question de la naissance de nouveaux professionnels capables de jouer un rôle moteur dans le nouveau monde. de l’économie circulaire. Le livre de Geremicca et Tagliafierro, à qui l’on doit le mérite d’avoir expérimenté un langage ouvert, fuyant la “zone de confort” d’une sémantique trop spécialisée – qui regorge de manuels généreux sur le sujet – raconte, à l’aide d’anecdotes, de parcours expérientiels, d’exemples concrets , des études de cas, sans déroger à la rigueur de l’analyse, comment devenir un Cem, un Manager de l’Economie Circulaire. Dès le départ, bien sûr.

Le parcours est indiqué au profit des jeunes diplômés, qui sont représentés dans les domaines d’engagement dans les différentes dimensions de l’entreprise : de la start-up à la petite et moyenne entreprise jusqu’à la grande entreprise, en gardant un œil, ainsi que le profil de la compétence, également sur son profil humain, émotionnel, empathique. Car, concluent les deux auteurs, “nous les humains sommes tous dans le même bateau et le bateau fuit”. Il faut donc “des gens en tout cas prêts à mettre la main à la pâte, plonger, repérer les fuites et les réparer”. Plus clair que ça…



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