On s’attend à ce que l’atmosphère de guerre en Ukraine et au Moyen-Orient, ainsi que la controverse autour des nageurs chinois, dominent les Jeux Olympiques, qui débuteront officiellement vendredi à Paris, mais toute forme de protestation de nature politique de la part des athlètes le terrain ou sur le podium seront interdits à Bata, selon le journal.le journal Wall Street“.
Le journal affirme que les responsables sportifs surveilleront de près, plus que d’habitude, tous les athlètes qui monteront sur le podium aux Jeux olympiques, à la recherche de tout signe de messages politiques.
Le journal estime que les athlètes exprimeront leurs opinions sur plusieurs sujets, notamment la guerre à Gaza et en Ukraine, ainsi que la possibilité pour les athlètes russes de participer à des compétitions, ainsi que l’implication de nageurs chinois dans un prétendu scandale de dopage.
Cependant, tous les athlètes participant aux Jeux olympiques ont été invités à réserver leur avis, car les règles du CIO leur interdisent de manifester sur le terrain de jeu ou sur le podium.
Concernant la crise du dopage, le journal affirme que le PDG de l’Agence antidopage américaine, Travis Tygart, est en désaccord avec l’Agence mondiale antidopage sur ce qu’il considère comme sa mauvaise gestion du dopage avéré d’un certain nombre de nageurs chinois, dont certains dont concourront à Paris.
Tygart a déclaré que les athlètes américains se sentent frustrés et en même temps poussés par les instances dirigeantes du sport et les sponsors à garder le silence et à se concentrer uniquement sur la compétition.
Tygart ajoute que de nombreux nageurs américains qui concourront à Paris lui ont demandé ce qu’il devrait faire aux Jeux olympiques.
Tygart a refusé de dire ce qu’il avait dit aux nageurs, mais a déclaré qu’il avait expliqué comment ils avaient sonné l’alarme sur ce qu’ils considéraient comme une situation très injuste.
Selon les règles du CIO, les athlètes olympiques sont autorisés à s’exprimer sur les réseaux sociaux, lors d’interviews ou dans la ville hôte en dehors des sites olympiques ou du village des athlètes.
Mais sur le terrain de jeu ou sur les podiums, « toute forme de manifestation ou de propagande politique, religieuse ou raciale n’est pas autorisée », selon la règle 50 de la Charte olympique.
Cette règle a été adoptée aux Jeux olympiques de Mexico en 1968, après que deux coureurs américains ont levé le poing en l’air alors qu’ils étaient sur le podium pour exprimer leur défense des droits civiques des personnes d’ascendance africaine, et ont été expulsés des Jeux olympiques. à ce moment-là.
Depuis, peu de manifestations ont reçu autant d’attention, mais cela n’a pas empêché les athlètes de saisir l’occasion d’exprimer leurs positions.