“C’est bon, Hannes !”, criera probablement encore Sabine Jaroschka ce dimanche au marathon de Vienne. Et “Presque là, Martina!” ou “Continuez comme ça, Karin!”. Sabine Jaroschka ne connaît pas Hannes, Martina, Karin et tous les autres qu’elle motivera personnellement par ses appels, mais leurs noms figurent sur les numéros de départ. Elle ressemble en quelque sorte à une cheerleader professionnelle sur le bord de la piste, balançant sauvagement son hochet arc-en-ciel tout en applaudissant. Jaroschka est elle-même une coureuse : “Je sais donc à quel point les gens le long du parcours sont importants.” Et que cela fait une différence si, même à une heure avancée, quelqu’un se tient sur le bord de la piste et vous donne le sentiment d’être un vainqueur l’espace d’un instant.
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