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Marcos Ojeda (Creand WM) : « Le week-end, je porte des baskets et un t-shirt Iron Maiden » | Entreprise

by Nouvelles
Marcos Ojeda (Creand WM) : « Le week-end, je porte des baskets et un t-shirt Iron Maiden » |  Entreprise

2024-07-01 06:45:00

Creand Wealth Management est la division de banque privée d’un des principaux groupes bancaires andorrans. En Espagne, le cabinet conseille et gère des actifs d’une valeur de plus de 4 milliards d’euros. Le directeur de la filiale, Marcos Ojeda (Madrid, 1971), se consacre depuis 29 ans au conseil en investissement auprès d’une clientèle fortunée. À Caixa Catalunya, Banco Sabadell, Banco Espirito Santo et Banco Alcalá (qui a fini par être rachetée par Crédit Andorrá, aujourd’hui Creand).

Demander. Comment êtes-vous arrivée à la banque privée ?

Répondre. C’était pour un ami. J’ai travaillé dans une banque, conseillant de grandes entreprises. Il m’a dit d’essayer, que j’y serais doué grâce à mes compétences relationnelles. Et jusqu’à maintenant.

P. Pour être banquier privé, faut-il être issu d’une famille riche ?

R. Il existe des banquiers issus de milieux sociaux très différents. Certains, issus d’origines plus modestes, sont d’excellents professionnels. L’important est de bien connaître le secteur, les produits, les besoins du client et de savoir l’écouter.

P. Mais ces profils n’ont-ils pas plus de mal à connaître moins de personnes ayant de l’argent ?

R. Oui, c’est plus difficile pour eux. Ils doivent faire plus d’efforts que d’autres collègues qui ont plus de relations d’origine.

P. Recevez-vous beaucoup de clients sur les terrains de golf et lors d’événements sociaux ?

R. Pas autant qu’on pourrait le penser. Davantage d’accords commerciaux sont conclus dans ces domaines

P. Êtes-vous allé aux mariages de clients ou de leurs enfants ?

R. Oui, à l’occasion. Parce qu’il y a des clients qui sont déjà amis.

P. Le système bancaire andorran est-il encore stigmatisé ?

R. Je ne pense plus. Il échange des informations fiscales avec le reste des pays européens depuis des années. Il n’y a plus de comptes non déclarés là-bas.

P. Quelle étude?

R. J’ai étudié l’économie et les sciences commerciales à l’Université du Pays de Galles, à Cardiff. [Reino Unido].

P. Combien d’heures travaillez-vous par jour ?

R. Je quitte la maison à 7h30 du matin et je ne reviens pas avant neuf heures du soir.

P. Ces horaires ne sont pas très compatibles avec la parentalité…

R. Ce n’est pas vrai. J’ai deux fils de 19 et 17 ans et une fille de 15 ans, et c’est ma femme qui a dû faire le plus d’efforts et de sacrifices pour leurs soins et leur éducation.

P. Quand les voyez-vous ?

R. Le petit moment du dîner et les week-ends, qui sont sacrés. De toute façon, ils passent de moins en moins à la maison.

P. Le samedi et le dimanche, vous oubliez votre costume ?

R. Oui, le week-end, je porte des baskets, un jean et un t-shirt Iron Maiden.

P. Qu’aimez-vous faire pour vous déconnecter ?

R. Rendez-vous dans une ferme familiale à Ciudad Real, à côté du parc national de Cabañeros. Là, je monte à cheval, profite de la nature, fais du kayak le long du Guadiana, pêche et lis au coin du feu. J’y vais plusieurs fois par mois.

P. Quels sports pratiquez-vous en ville ?

R. Un peu de golf et de paddle-tennis.

P. Êtes-vous fan d’une équipe?

R. De l’Atlético de Madrid, mais je ne suis pas non plus fan. Je ne regarde que les matchs importants.

P. Quelle musique écoutes-tu?

R. Mes listes Spotify ne manquent jamais des Rolling Stones, des Dire Straits, des Guns N’ Roses, et aussi de certains artistes espagnols comme Melendi ou El Canto del Loco.

P. Où passes-tu l’été ?

R. Nous passons toujours une semaine à Majorque et une autre à Puerto de Santa María. Je suis passionné par la mer.

P. Quel a été le plus beau voyage de votre vie ?

R. Celle que j’ai faite l’été dernier au sanctuaire de Lourdes, en France. J’y suis allé avec ma femme et mes enfants pendant trois jours, accompagnant un groupe de malades, à titre bénévole. L’expérience a été très enrichissante et j’espère la répéter chaque année.

P. Qui a organisé le voyage ?

R. Nous sommes allés chercher des amis et c’est l’Ordre de Malte qui a organisé ce pèlerinage pour les malades. Un de mes fils y était déjà allé l’année précédente et nous avait convaincus. Voir ma petite fille aider les gens m’a ému et m’a rendu très fier.

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