2024-11-29 19:00:00
Il en va de même pour sa voix hypnotique. Peut-être son naturel. Ou sa capacité à faire paraître l’ironie bonne. Vous ne savez pas exactement ce qui vous accroche. Marenmais “Quel dommage” (Altafonte, 24 ans) rattrape, et cela ne fait aucun doute.
C’est le deuxième album du natif de Bilbao, et cette fois il va au-delà de la nuance d’auteur-compositeur-interprète qui régnait dans «Marguerite et lavande » (Crochet, 21). Maren s’est plongée dans la pop pour l’étirer et la colorer à sa guise. Des touches électroniques d’hyperpop (« You can see »), des années 80 (« From the other side ») et de rockers produites par Edu Martínez, qui a travaillé avec des groupes comme Sidonie, La Cámara Roja, Zahara… et qui s’intègrent bien dans l’univers de son « dream pop ».
Mais toute la magie ne réside pas dans le son et la voix : il y a des lettres dans “Quel dommage” le genre qui vous touche sur le côté gauche de votre poitrine et ne part pas de là. “plastifier” C’est la touche de sensibilité de l’album qui, sans tomber dans les clichés sucrés, transforme chaque geste en quelque chose d’éternel. C’est dans ce domaine que réside toute la qualité de Marenoù brillent ce tact et ce talent acquis au cours de ses vingt-deux années.
Il y a des lettres délicates, oui, mais “Quel dommage” est aussi le Maren sarcastique et turbulent « Habituez-vous à ça » o “Courez, ne laissez pas la foudre vous frapper.”avec lequel il revendique avec aisance. Bien entendu, pour trouver la perle cachée de l’album il faut atteindre les derniers grooves de la face B. “Ressort” Il garde et protège toutes les bizarreries de l’artiste (et de tous ceux qui veulent rejoindre cette pension pleine de glaces et d’air frais). Bref, mais charmant.
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