María Guerrero : “La vaccination contre le VPH a commencé pour les filles il y a environ 15 ans”

María Guerrero : “La vaccination contre le VPH a commencé pour les filles il y a environ 15 ans”

Je suis heureux, très heureux, de la récente décision de la Commission de la santé publique, dont les fonctions comprennent la protection et l’amélioration de la santé publique des citoyens, l’élargissement de la couverture vaccinale contre le papillomavirus humain (HPV) aux enfants. L’impact futur de cette intervention dans la prévention des infections et des blessures associées est parallèle aux objectifs de l’OMS pour parvenir à l’éradication de certains cancers liés à ce virus.

Le VPH est l’infection sexuellement transmissible la plus courante, environ 80% de la population ayant eu des rapports sexuels y a été exposée. Souffrir de cette infection suscite des inquiétudes importantes, d’une part parce qu’il s’agit d’une infection sexuellement transmissible et d’autre part, en raison du potentiel oncogène de certaines variantes virales.

Il y a environ 15 ans, la vaccination contre le VPH des filles a commencé, une avancée importante à l’époque dans le but de réduire l’incidence du cancer du col de l’utérus et d’autres cancers gynécologiques, avec une réponse élevée à tous les appels, en particulier dans notre communauté.

Mais le VPH ne comprend pas le sexe, ni le genre, ni l’orientation ou l’activité sexuelle. Dès lors, il est facile de comprendre qu’en ne vaccinant qu’un seul sexe, la possibilité d’éradiquer l’infection diminue, et qu’étant un problème de santé publique, il ne devrait pas y avoir de différences dans son indication selon le sexe, puisqu’il n’y a pas non plus de différences pour le l’acquisition de l’infection.

La plupart des pays européens ont commencé à financer la vaccination contre le VPH des filles au même moment, et à long terme l’effet de cette mesure dans le contrôle de l’infection a été très positif, mais pas seulement chez les femmes, mais aussi chez les hommes dont les partenaires hétérosexuels avaient été vaccinés, en raison de ce que l’on appelle l’effet de troupeau.

A l’heure actuelle, plus de 40 pays dans le monde présentent un calendrier de vaccination contre le VPH sans distinction de sexe.

La situation actuelle en Espagne concernant le vaccin contre le VPH n’en est pas une d’équité ou d’égalité. Sauf dans trois communautés autonomes, la Catalogne, Valence et la Galice, la vaccination financée ne concerne que les filles. La vaccination non financée des enfants est possible, par achat à la pharmacie, en fonction de son acquisition des possibilités économiques de chaque famille, ce qui expose les inégalités sociales. Il est donc facile d’en déduire qu’aujourd’hui, un adolescent espagnol a la garantie d’une vaccination contre le VPH, en fonction de son sexe, de son lieu de résidence et de ses finances familiales.

J’espère que cette décision importante d’étendre la couverture vaccinale aux enfants bénéficie de la participation et du soutien des parents et ne soulève aucun doute quant à son efficacité, sa sécurité et ses effets secondaires. Il existe de nombreuses preuves scientifiques sur l’impact futur en termes de santé publique. D’ici, je soutiens cette initiative avec un large sourire, et j’ai confiance que je peux la diffuser.

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