Elle «mange» sa peinture, la «rumine» obstinément depuis trente ans. Le moment était venu pour Marie-Hélène Lafon de consacrer enfin un livre à Cézanne. Prix Renaudot 2020 pour Histoire du fils (Buchet-Chastel), l’écrivaine a bâti une œuvre influencée par la ruralité, son Cantal d’origine. Elle est proche de la Suisse également, où elle se rend régulièrement (elle fut cette année la présidente d’honneur du Livre sur les quais, à Morges). D’ailleurs, c’est Ramuz qu’elle choisit de placer en exergue de ce nouveau livre, Ramuz écrivant sur Cézanne: «Il me le fallait vivant.» Elle aussi cherche Cézanne «vivant» dans ces pages. Ce n’est pas un essai, pas un roman non plus, mais, pourrait-on dire, une évocation littéraire. Une quête, ou mieux un «chantier», pour reprendre l’un des mots de l’écrivaine.
Une gueule inoubliable
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#Cézanne #rage #peindre
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