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Marina Rossell et Albert Om : Entretien pour “No faré cap més llibre

by Nouvelles

Voici une adaptation de l’article, traduite et optimisée pour un public francophone :


« La mémoire fonctionne par émotions, par images.» Cette phrase résume l’approche d’un projet biographique atypique. L’objectif était de capturer l’essence d’une artiste,en s’éloignant d’une structure chronologique classique.

« Sur les émotions, l’émotion de vivre et la tristesse qui parfois te traverse et qui te ramène à la même émotion », confie l’artiste.

L’idée centrale était de créer un dialog, une conversation intime sur le vécu. L’ambition était que ce récit puisse servir aux autres. « J’apprends beaucoup en lisant des biographies. Comment ils ont fait ça ? Comment ils ont surmonté ça ? »

Tout commence avec l’arrivée d’une jeune femme sur une place emblématique,munie d’une guitare et de quelques pièces. Un défi impensable aujourd’hui. Y a-t-il une fierté à dire : « Je viens de là,et je m’en suis sortie » ?

« Je n’avais pas de fierté,j’avais de la peine,parce que je devais me débrouiller à partir de rien.Maintenant, je ne le ferais pas », avoue-t-elle en riant. « À 16 ans, sans argent, sans rien, sans études supérieures… j’aurais pu mal tourner. »

« Je devais me chercher la vie à partir de rien.»

Sans cette épreuve, l’histoire n’aurait peut-être pas existé. « Donc, tout s’est bien passé. »

comment s’est déroulé le début de sa carrière musicale ? Des rencontres clés ont jalonné son parcours.

« tout s’est fait très progressivement, lentement mais sûrement. » Les moyens de communication étaient différents.« Il fallait aller chanter dans les villages. » La télévision était moins présente. « C’était tout très différent, plus lent, mais peut-être aussi plus solide. » La notoriété était plus longue à acquérir. « Maintenant,tout est très rapide,mais on voit aussi disparaître beaucoup de personnes,groupes et chanteurs. »Voici une traduction et adaptation de l’article, respectant les consignes d’anonymisation, de qualité linguistique et d’optimisation SEO pour un public francophone :

Entretien avec une icône de la chanson : Entre hasard, talent et reconnaissance

« Je crois en l’ange gardien. » Cette phrase résume bien le parcours d’une artiste qui a su marquer son époque. Mais au-delà de la chance, c’est une combinaison de talent inné et de rencontres déterminantes qui a façonné sa carrière.

L’importance des rencontres :

L’artiste évoque l’importance de s’entourer de personnes plus compétentes, une démarche constante d’apprentissage et d’humilité. « Quand tu arrives à Barcelone, tu veux t’entourer de gens qui en savent plus que toi. » Cette volonté d’apprendre a été un moteur essentiel.

L’héritage culturel :

Elle souligne l’influence d’une génération précédente d’artistes et d’intellectuels, figures tutélaires d’une culture qu’elle découvrait. « C’étaient les pères et les mères d’une culture que je commençais à connaître. »

L’acceptation de soi :

Elle aborde la question de la reconnaissance de son propre talent, une démarche qui prend de l’importance avec l’âge. « Je suis une grande chanteuse. » Cette affirmation, autrefois impensable, est aujourd’hui assumée avec sérénité. L’émotion comme vecteur :

Au-delà de la technique vocale, c’est sa capacité à transmettre des émotions qui la définit. « J’impressionne quand je vois quelqu’un qui pleure pendant que je chante. » Ces réactions du public témoignent de la puissance de son interprétation.

Une chanson emblématique :

Interrogée sur la chanson qui la représente le mieux, elle cite « La gavina », un titre indissociable de son identité artistique. « Il suffit que je la murmure et les gens la chantent déjà. »

La normalisation linguistique :

Elle évoque son rôle dans la promotion de la langue, soulignant que son engagement s’inscrivait dans un contexte de normalisation déjà en cours. « Quand je suis arrivée, elle était déjà normalisée. »Voici une traduction et adaptation de l’article, respectant les consignes d’anonymisation et d’optimisation pour un public francophone :

Quels concerts restent gravés dans les mémoires ?

« On nous avait déconseillé d’y aller, craignant un enlèvement. Nous y sommes allés, nous avons chanté, et j’ai découvert une réalité de mes propres yeux. »

M.R. : Ce qui se passe, c’est qu’on ne l’apprécie pas forcément sur le moment. On a franchi tellement d’étapes pour y arriver, et le chemin a été si beau. C’est comme après un excellent repas, on vous apporte un dessert et vous vous dites : “C’est parfait !”

A.O. : Il y a un concert que je regrette beaucoup d’avoir manqué, celui des Classiques catalans au Liceu en 2008. en revanche, j’ai assisté au concert qui a suivi l’opération à Palol de revardit (Pla de l’Estany). En 50 ans, je n’avais jamais été huit mois sans chanter. Avant de commencer, en me voyant arriver sur une petite place, avec un château, un olivier, il m’a dit : “Mon garçon, c’est ça que je suis, un chanteur de village”. Il chante de la même manière qu’il y ait 3 000 personnes au Liceu ou 300 à Palol de Revardit.M.R. : Mais ce n’est pas une qualité, Albert, c’est en moi.

A.O. : Mais Marina, tout le monde ne le voit pas comme ça.C’est ta philosophie du “un peu de tout”.

M.R. : [Chante[ChanteMare de Déu del món]« Que la vie me donne un peu, un peu de tout. Qu’elle me rende meilleur… »

A.O. : « qu’elle nous nettoie le cœur. »

M.R. : C’est textuel.

A.O. : Elle a eu un peu de tout, de l’argent, des amours, du succès…

M.R. : Je crois que ça s’est bien passé pour moi, et c’est le résumé. Même cet épisode de santé, qui a beaucoup affecté mon moral plus que ma santé, j’ai pu le surmonter. Et j’en suis contente. Contente veut dire continguda de,je me sens remplie de choses.

A.O. : Tu le dis très vite, mais que veux-tu de plus dans la vie que de pouvoir dire ça ? Il y a des gens qui ont fait plus de choses que toi et qui ne sauront pas dire : “Ça s’est bien passé”.

M.R. : mais c’est que je me suis beaucoup currat, Albert. J’ai beaucoup travaillé les choses,ça ne se voit pas forcément. Parce que j’aime mon métier, parce que je pense que je dois être reconnaissante envers les gens qui ont payé une entrée : on ne peut pas se présenter et ne pas connaître les chansons. Je m’investis toujours comme si c’était la pénultième fois.

« On peut le dire, que tu m’as montré tes seins un jour ? »

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Albert Om

De temps en temps, les biographies sont utilisées pour régler des comptes avec quelqu’un : ici, ce n’est pas le cas.

M.R. : Je ne sens pas que je dois régler des comptes avec qui que ce soit. Chaque fois que j’ai eu un problème avec une personne, je l’ai clarifié, parce que je ne peux pas vivre avec ça. on ne peut pas vivre avec autant de charges. Il faut avoir l’esprit clair.

A.O. : Mais tu ne veux pas non plus être bien vue par tout le monde.

M.R. : Je ne sais pas. Je me suis fait psychanalyser et j’en ai beaucoup appris. Et j’y suis retournée maintenant. je crois que les personnes doivent prendre soin de leur santé mentale. Si on a un mal-être intérieur, il faut pouvoir l’expliquer, que quelqu’un nous écoute. Et on sait que cette personne n’ira pas le publier sur Twitter, parce qu’on l’a payée pour qu’elle reste là.

Vous dites qu’avec Maria del Mar Bonet, vous avez su transformer une certaine envie en admiration.

M.R.: C’est une constante dans ma vie : depuis de nombreuses années, j’aspire surtout à avoir la tranquillité d’esprit.Ne pas entrer dans des batailles, des combats, des inimitiés… Ça me semble très lourd, je le garde à l’intérieur et je n’arrête pas d’y penser. C’est pour ça que j’y vais et que je clarifie les choses. C’est ma manière d’être sur Terre.A.O. : Tu arrivais avec tes complexes de fille de village, avec des lunettes épaisses, un peu ronde… Et, bien sûr, Maria del Mar était plus âgée et était magnifique, elle avait une voix… tu pensais que tu ne pourrais jamais être comme elle,non ?

M.R.: Que je ne pourrais jamais être une chanteuse, parce que je n’avais pas ces aptitudes. Mais, soudain, j’ai vu que ma voix touchait.

Pour écrire le livre, Marina t’a montré des choses insolites…

A.O. : on peut le dire ?

M.R.: Qu’est-ce que tu vas dire maintenant ?

A.O. : Que tu m’as montré tes seins, un jour.

M.R. : Qu’ils le lisent, mais c’est arrivé.A.O. : Parce qu’il y avait une raison,bien sûr.

M.R. : Mais en échange, je ne t’ai pas demandé de me montrer quoi que ce soit, toi !

A.O. : C’était ton livre ! Une chose que j’aime beaucoup chez Marina, c’est l’imprévisibilité : quand on est à ses côtés, on ne sait pas ce qui va se passer, on ne sait pas ce qu’elle va dire, parce qu’elle pense par elle-même. Je valorise de plus en plus ça, parce que la pensée est de plus en plus mimétique. Marina est indépendante et a des choses déconcertantes. C’est une personne de gauche,on connaît tout son engagement envers la mémoire,envers le pays,envers tant de choses,mais elle a aussi une spiritualité très importante. Elle fait le lien parce qu’elle a une manière de parler à elle, une religiosité à elle et une lumière…L’œuvre capture l’essence d’une artiste, au-delà des mots.

On lui a parfois attribué ce regard singulier à la drogue, elle l’attribue à sa myopie. Les drogues n’ont pas fonctionné.

« Non, elles n’ont pas fonctionné. J’en ai goûté, hein ? La cocaïne me faisait très mal aux reins, j’avais du mal à l’assimiler. Les joints me laissaient la gorge très sèche et me donnaient le vertige. De l’acide, j’en ai pris la moitié d’un et tout me paraissait très grand, on aurait dit que tu ne pouvais pas marcher, que tu allais tomber dans un vide. et j’ai pensé : “Oh là là, il n’y aura pas de deuxième fois, je vais peut-être rester coincée ici”. J’ai tout fait une fois, je voulais savoir ce qui se passait, mais j’ai été plus intéressée par l’amour, draguer, le sexe, d’autres choses qui sont aussi stimulantes et agréables. On hallucine aussi avec l’amour. »

Avec l’âge, les petits problèmes s’estompent des mémoires, laissant place aux grands thèmes, comme l’amour. Elle révèle sa bisexualité.

« M.R. : Je ne le rends pas public maintenant,et je ne l’ai jamais caché. Cela me semble naturel. Je connais beaucoup de personnes et la bisexualité me semble l’idéal. Tu tombes amoureux de personnes, pas de sexes. À l’époque de Franco, c’était interdit et on te mettait en prison, alors il y a une malédiction là-dessus. Ocaña, qui était mon ami, a été mis en prison à la fin du franquisme pour être gai, pas pour se déshabiller. Nous venons de là, hein ? »

« La Marina est très Marina avec ou sans Moustaki »

On se demande si on lui a donné des conseils sur les limites à fixer concernant ses premières expériences sexuelles, ou sa relation avec moustaki.

« A.O. : Carles Xuriguera a la thèse que lorsqu’il entend Marina parler de Moustaki, qui est la seule relation qu’elle avait expliquée jusqu’à présent, il lui semble que cela peut être une façon de minimiser Marina, parce que Marina est très Marina avec ou sans Moustaki.J’ai trouvé cela très lucide. Moi non, ici j’ai fait l’écrivain, je l’ai écoutée, je l’ai regardée et je lui ai proposé des thèmes, mais fondamentalement nous faisions des séances très ouvertes. Parce que Marina est très forte, même si elle semble fragile à première vue. Je n’avais pas à la conseiller. »

« M.R. : Que tu es gentil. »

Elle divise le monde entre ceux qui pensent que “tout peut être mieux” et ceux qui pensent que “tout peut être pire”. elle est de la deuxième catégorie. Comment imagine-t-elle les prochaines années ?

« M.R. : Mieux,encore. Plus d’expérience, plus de compréhension, plus de désir de chanter parce que j’aurai moins de jours à vivre, donc je me dépêcherai plus, je chanterai encore mieux.J’ai une bonne voix, n’est-ce pas ? Les concerts que je donne sont bons. Je chanterai jusqu’à ce que le temps m’arrête, jusqu’à ce que je meure. Ou jusqu’à ce que je n’aie plus envie de chanter, ce qui est aussi une façon de mourir. Je ne pense pas à l’avenir, je pense au présent. Le présent est toujours plus fort et plus puissant que l’avenir, demain viendra, je le trouverai. »

Entretien avec une Icône de la Chanson : Le Parcours exceptionnel de M.R.

Ce récit biographique atypique explore le parcours d’une artiste majeure, M.R.,en se focalisant sur ses émotions et ses expériences plutôt qu’une simple chronologie. De ses débuts difficiles à une reconnaissance internationale,découvrez une carrière bâtie sur le talent,les rencontres et une profonde introspection.

Des Débuts Humiliants à une Carrière Brillante

Le récit commence par l’image saisissante d’une jeune femme, guitare à la main, se produisant sur une place publique, un défi considérable comparé aux réalités actuelles. Ce départ modeste, loin d’être une source de fierté, représente une période de difficulté, d’apprentissage et de persévérance. La construction de sa carrière fut graduelle, marquée par des rencontres importantes et un travail acharné. Contrairement à l’industrie musicale actuelle, rapide et volatile, son ascension fut lente et solide, lui permettant de construire une carrière durable.

L’Importance des Rencontres et de l’Héritage Culturel

L’artiste met l’accent sur l’importance de s’entourer de personnes compétentes,soulignant une constante recherche d’apprentissage et d’humilité. Elle reconnaît l’influence d’une génération d’artistes et d’intellectuels, considérant leurs contributions comme des éléments fondamentaux de sa propre formation culturelle.

L’Acceptation de Soi et la Puissance de l’Émotion

L’acceptation de son talent est une étape cruciale dans son parcours. Au-delà de la technique vocale, c’est sa capacité à transmettre des émotions qui définit son art et touche profondément son public. Sa chanson emblématique, “La Gavina”, symbolise cette connexion profonde avec son audience. Son engagement pour la promotion de la langue fait également partie intégrante de son identité artistique.

Moments Gravés dans la Mémoire : Concerts et Réflexions

Des anecdotes de concerts mémorables, y compris des expériences difficiles, illustrent son engagement et sa résilience. Un dialogue avec A.O., un proche collaborateur, éclaire sa personnalité et son approche de la vie.

| Concert | Souvenir | Impact sur l’Artiste |

|————————|—————————————————————————-|—————————|

| Concert inconnu, risqué | Expérience marquante malgré les risques. | Découverte d’une réalité |

| Concert à Palol de Revardit | Retour sur scène après une longue pause. Concert simple mais significatif. | Confirmation de sa vocation |

| Concert des Classiques Catalans (manqué) | Regret d’avoir manqué cette occasion importante. | Source de motivation future |

L’Authenticité et la Complexité d’une Artiste

Le récit aborde des aspects plus personnels, incluant l’expérience de différentes drogues (avec un recul critique), la révélation de sa bisexualité ainsi que sa relation avec Moustaki. L’entretien souligne son intégrité et sa capacité à affronter ses propres démons, à clarifier les conflits passés et à entretenir une relation saine avec elle-même. Son approche de la vie est caractérisée par la recherche de la tranquillité d’esprit et une profonde réflexion sur le sens de l’existence.

FAQ

Q : Quelle est la chanson la plus emblématique de M.R. ?

R : “La gavina”.

Q : Quel est l’élément central de son approche artistique ?

R : La transmission des émotions.

Q : Comment M.R. décrit-elle son parcours ?

R : Comme une expérience positive malgré les difficultés.

Q : Quel est son objectif pour les années à venir ?

R : Continuer à chanter et à partager son art.

Conclusion

Le récit de M.R. dépasse le simple récit d’une carrière musicale; il offre un témoignage poignant sur la vie, la résilience et l’importance de rester fidèle à soi-même. Son histoire inspirante résonnera auprès de tous ceux qui cherchent à laisser leur empreinte sur le monde.

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