2024-04-02 13:28:30
L’écrivain originaire de Guadeloupe décédé dans le sud de la France. Dans ses romans, il raconte l’Afrique, l’esclavage et les relations entre les cultures dans une perspective particulière. En 2018, il a remporté le Nobel alternatif. Il avait 90 ans
L’écrivain Maryse Cond, la grande dame de littérature franco-caribéenne, originaire de Guadeloupe, décédée dans la nuit du lundi 1er au mardi 2 avril dans son sommeil à l’hôpital d’Apt, dans le sud de la France : c’est ce qu’a rapporté à l’agence France Presse son mari, Richard Philcox. Née le 11 février 1934, à Pointe-Pitre, sur l’île des Antilles, département d’outre-mer de la République française, Maryse Cond a écrit une trentaine d’ouvrages sur l’Afrique, sur l’esclavage et dans ses ouvrages elle étudié les questions liées aux relations entre les cultures avec une perspective unique. En 2018, alors que le prix Nobel est suspendu, accablé par les scandales, il remporte le prix alternatif.
Il a étudié à la Sorbonne et a vécu dans différents pays africains comme la Côte d’Ivoire, le Sénégal, le Ghana, avantexil aux États-Unis (où il enseigne à Columbia et Berkeley) et son retour définitif en France, en Provence.
Maryse Cond, qui il a fait ses débuts dans la fiction à l’âge de quarante ans, il a écrit des romans comme Dire (Edizioni Lavoro, 1988 et 1994), Moi ou, Tituba, sorcière noire de Salem (Giunti, 2001), La vie sans rougir (La Tortue, 2019). En 2018, il reçoit le Prix de la Nouvelle Académie de Littérature. En 2022, il arrive en Italie pour Giunti L’évangile du monde nouveau (traduction de Silvia Rogai).
2 avril 2024 (modifié le 2 avril 2024 | 12:19)
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