2024-11-03 03:00:00
TEL-AVIV — «Gaza c’est un cimetière pour enfants”, dit leUNICEF résumant ce qui se passe dans le nord de la bande de Gaza. La dernière nouvelle dramatique a été diffusée en direct hier matin par le correspondant de Al JaziraTareq Aby Azzoum : « Au cours des dernières 24 heures, il y a eu une nouvelle escalade des bombardements aériens et d’artillerie et, selon le ministère de la Santé, dans une série d’attaques depuis vendredi soir, 84 Palestiniens ont été tués, dont 50 enfants ». Des chiffres toujours contestés par Israël et impossibles à vérifier, mais de nouveaux massacres actualisent continuellement les comptes : les massacres d’hier, selon le bulletin diffusé dans la soirée par les médias palestiniens citant les autorités sanitaires de la bande, s’élèvent à « 55 morts et 192 blessés en sept attaques tout au long de la journée.
Un massacre quotidien, comme le démontre un rapide survol des derniers contenus postés sur les réseaux sociaux par les rares journalistes encore en vie, les seuls à pouvoir rapporter sur le terrain ce qu’ils voient dans la bande de Gaza. Des chats qui se régalent du corps sans vie d’un Palestinien parmi les décombres fantomatiques du nord de Gaza, au dernier père filmé tenant dans ses bras le cadavre décapité de son enfant. Ni les camps de réfugiés ni les hôpitaux ne sont des lieux sûrs : il n’y en a pas à Gaza. Hier, les Israéliens ont attaqué « le centre de soins primaires de Sheikh Radwan, au nord de Gaza, alors que des parents emmenaient leurs enfants se faire vacciner contre la polio », dénonce le chef de l’OMS, Tedros Ghebreyesus : « Ils ont été blessés sur 6, dont 4 enfants. C’était une zone où une pause humanitaire avait été convenue pour permettre la vaccination. »
Et entre-temps, la perspective d’un accord reste encore lointaine. Un sommet est en cours en Egypte avec des représentants du Fatah et du Hamas pour parler de « l’après », de la « reconstruction ». Les dirigeants du Hamas présents à la table réaffirment qu’ils n’accepteront pas une trêve temporaire ni un accord partiel ; mais la pierre angulaire de la stratégie israélienne est justement d’empêcher le Hamas de participer à « l’après », et de ne pas accorder un accord qui n’inclue pas, outre le retour des otages, le dépôt des armes et la fin des conflits politiques. et le contrôle militaire de la bande de Gaza. Des positions aujourd’hui inconciliables.
Gaza, la campagne de vaccination contre la polio reprend dans le Nord : elle sera menée par 216 équipes réparties sur 106 sites fixes
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Le dernier scandale a éclaté hier précisément sur les accords que Benjamin Netanyahu n’a pas l’intention de signer : une série d’arrestations d’hommes proches du Premier ministre, dont l’un de ses porte-parole, pour avoir chuchoté des informations très secrètes au journal allemand Bild au début de l’année dernière. Septembre sur les prétendus projets de Sinwar de gestion des otages. Une information qui aurait servi à faire dérailler un accord très serré dont Bibi ne voulait pas du tout : le risque de renverser le gouvernement et de rouvrir, avec la crise, les pages judiciaires qui l’attendaient était trop élevé.
Quant au LibanIsraël a capturé un « membre de haut rang du Hezbollah » lors d’une opération menée par une unité d’élite de la Marine à Batroun, au nord de Beyrouth.
Pendant ce temps, les États-Unis mettent en garde l’Iran contre le lancement d’une nouvelle attaque contre Israël, soulignant que Washington ne sera pas en mesure de retenir les Israéliens si Téhéran attaque à nouveau. Il l’écrit Axios citant des sources américaines et israéliennes.
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