Massive Evacuation and Humanitarian Crisis in Gaza as Israel Orders Residents to Flee

Massive Evacuation and Humanitarian Crisis in Gaza as Israel Orders Residents to Flee

Image de couverture : Une fillette blessée, à Khan Younes, dans le sud de la bande de Gaza, le 14 octobre 2023, suite à des frappes israéliennes STRINGER / REUTERS

  • Selon le bureau des affaires humanitaires de l’ONU (OCHA), des dizaines de milliers de personnes ont été contraintes de quitter leurs maisons à Gaza et de se déplacer vers le sud en raison de l’ordre d’évacuation donné par Israël vendredi matin aux 1,1 million d’habitants du nord de l’enclave. Avant cette annonce, l’ONU estimait déjà que plus de 423 000 personnes avaient été déplacées à Gaza en raison de la riposte militaire de l’armée israélienne suite à l’attaque du Hamas sur son territoire.
  • L’experte de l’ONU chargée des populations déplacées s’est déclarée “horrifiée” vendredi par l’ordre d’évacuation de la population du nord de la bande de Gaza émis par l’armée israélienne, qualifiant cette action de crime contre l’humanité. Elle a exhorté Israël à revenir sur sa décision, tout comme le secrétaire général des Nations unies, Antonio Guterres, et de nombreuses organisations humanitaires.
  • Dans la nuit de vendredi à samedi, l’armée israélienne a annoncé avoir frappé une cible terroriste du Hezbollah dans le sud du Liban en réponse à des “objets aériens non identifiés” infiltrés en Israël et à des tirs sur un drone israélien. Tsahal a également déclaré avoir intercepté deux cibles non identifiées au-dessus de la ville de Haïfa dans le nord d’Israël, près de la frontière avec le Liban, ainsi qu’un autre projectile près de la ville de Shefa Amr, également dans le nord du pays.
  • Depuis le début de l’attaque lancée par la bande de Gaza il y a une semaine, au moins 1 300 personnes, majoritairement civiles, ont été tuées en Israël. L’armée israélienne a confirmé samedi matin qu’au moins 120 personnes étaient retenues en otage à Gaza par le Hamas. Les autorités locales ont quant à elles annoncé vendredi soir que plus de 1 900 personnes, dont 614 enfants, avaient été tuées dans l’enclave contrôlée par le Hamas.
  • Vendredi soir, le Premier ministre israélien Benyamin Nétanyahou a déclaré que “ce n’est que le début” de l’offensive israélienne. Il a réitéré sa promesse de détruire le Hamas alors que l’armée israélienne se prépare à une invasion terrestre de la bande de Gaza.
  • En Cisjordanie, seize Palestiniens ont été tués vendredi lors d’affrontements avec les forces israéliennes lors de rassemblements de soutien à la bande de Gaza, selon le ministère de la Santé palestinien. Au total, depuis que le Hamas a lancé son attaque contre Israël samedi dernier, 51 Palestiniens de Cisjordanie ont été tués.
  • La Russie, qui accuse les États-Unis d’être responsables de la situation à Gaza, a appelé vendredi le Conseil de sécurité des Nations unies (ONU) à agir en proposant une résolution réclamant un “cessez-le-feu humanitaire”. L’ambassadeur russe à l’ONU, Vassily Nebenzia, a déclaré : “Nous sommes convaincus que le Conseil de sécurité doit agir pour mettre fin à ce bain de sang et relancer des négociations de paix en vue de l’établissement d’un État palestinien, comme cela est prévu depuis longtemps”.
  • Lors d’une interview en direct sur CNN vendredi, le porte-parole de Tsahal, le lieutenant-colonel Peter Lerner, a catégoriquement nié l’utilisation, cette semaine, de bombes au phosphore blanc par les forces israéliennes à Gaza et au Liban. L’ONG de défense des droits de l’homme Human Rights Watch (HRW) avait publié jeudi un rapport confirmant l’utilisation par l’armée israélienne de bombes au phosphore blanc, qui est strictement interdit contre les populations civiles.
  • Quinze Français ont été tués dans les attaques du Hamas en Israël, selon la ministre française des Affaires étrangères, Catherine Colonna, qui s’est exprimée vendredi soir sur France 5. Elle a ajouté qu’une partie des seize Français portés disparus pourrait être retenue en otage, sans pouvoir donner plus de détails.
  • Un deuxième avion de rapatriement de Français en provenance d’Israël, organisé par le ministère des Affaires étrangères, a atterri vendredi soir à l’aéroport de Roissy-Charles-de-Gaulle. Plus de 300 passagers se trouvaient à bord, selon une source aéroportuaire citée par l’Agence France-Presse.

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