Matière première de la semaine : le cacao redémarre après la correction des plus hauts, +35% depuis mi-mai

Matière première de la semaine : le cacao redémarre après la correction des plus hauts, +35% depuis mi-mai

2024-05-31 18:29:17

Parmi les matières premières les plus dynamiques en 2024, on retrouve le cacao qui marque une hausse d’environ 120% depuis le début de l’année. Depuis le plus haut historique du 19 avril à 11.722 dollars la tonne ($/t), le prix à terme a subi une correction significative, mais à partir du milieu de ce mois, il a entamé un autre puissant rebond d’environ 35%, revenant au-dessus des 9.300 $/t. zone . A la base de la reprise du cacao, il y a une série de facteurs tels que les maladies des plantes et les conditions climatiques défavorables en Côte d’Ivoire et au Ghana, les problèmes structurels des plantations, la demande mondiale qui reste robuste et enfin l’activité spéculative. Voyons ensemble en détail ces problèmes qui pèsent sur le marché du cacao et les niveaux techniques à surveiller sur le graphique des futures.

La situation en Afrique de l’Ouest

La production de cacao en Côte d’Ivoire et au Ghana, les deux plus grands producteurs mondiaux, a chuté de façon spectaculaire. En Côte d’Ivoire, 25 à 30% des plantations ont été touchées par le virus du gonflement des pousses (CSSVD), une maladie qui réduit considérablement la production de cacao. Les activités minières illégales ont également réduit les superficies cultivées, contribuant ainsi à la baisse de la production.

Au Ghanala situation est tout aussi critique. Des précipitations excessives ont provoqué des problèmes d’inondations, favorisant la prolifération de maladies fongiques qui ont endommagé les cultures. Ces événements ont conduit à un déficit structurel de la production de cacao, aggravé par le vieillissement des plants et le manque d’investissement dans de nouvelles plantations​ (Organisation Internationale du Cacao)​.

L’industrie du cacao en Afrique de l’Ouest est en proie à problèmes structurels qui ont réduit les rendements. De nombreuses plantations sont constituées de vieilles plantes qui produisent moins de cacao. En outre, le manque d’investissement dans de nouvelles plantations et dans des techniques agricoles modernes a empêché une augmentation de la productivité. De nombreux petits agriculteurs n’ont pas les moyens financiers de réinvestir dans leurs terres, ce qui entraîne une stagnation de la production. Ces facteurs ont contribué à limiter l’offre, soutenant les prix élevés du cacao.

Demande mondiale et spéculation

Aux problèmes susmentionnés liés à la production, donc du côté de l’offre, s’opposent un La demande mondiale de cacao reste robuste, soutenu principalement par les consommateurs des pays à revenu élevé. Malgré des prix élevés, la demande de produits à base de cacao, comme le chocolat et ses dérivés, reste forte. Cette dynamique a conduit à une réduction des approvisionnements mondiaux en cacao, ajoutant ainsi une pression supplémentaire sur les prix. La croissance de la demande sur les marchés émergents a encore soutenu cette tendance, faisant du cacao une matière première de plus en plus recherchée.

Tout cela ne doit pas être oublié activité spéculative, qui a joué un rôle crucial dans la hausse des prix. Les investisseurs non commerciaux détiennent une part importante des positions ouvertes sur les contrats à terme sur le cacao, contribuant ainsi à la flambée des prix. La spéculation a été alimentée par les prévisions d’une baisse de la production, ce qui a conduit les investisseurs à parier sur de nouvelles hausses de prix. Cela a amplifié les mouvements du marché à terme, créant un effet domino qui a poussé les prix à la hausse.

En résumé, la combinaison de ces facteurs (offre, demande et spéculation) a créé un environnement favorable à la hausse des prix du cacao, les prévisions des analystes indiquant que des prix élevés pourraient persister à court terme.

Analyse technique sur les contrats à terme du cacao

Le prix du cacao a affiché une forte tendance haussière dès début 2024, avec un gain de 120% depuis le début de l’année. Partant d’un point bas relatif autour de 4 000 $/t le 8 janvier, le futur s’est engagé dans une très forte tendance haussière. Après une brève phase latérale en février, dans une fourchette comprise entre 5 000 et 6 500 $/t, le cacao a encore accéléré au début du mois dernier, atteignant un nouveau plus haut historique à 11 722 $/t le 17 avril. Questa ascesa è stata seguita da una significativa correzione che ha portato il prezzo a toccare i 6.759 $/t il 20 maggio e da qui il mercato ha avviato un recupero, portando il prezzo attuale oltre quota 9.000 $/t con un rialzo del 35% environ.

La configuration graphique du cacao est donc positive à court terme. L’avenir est à l’épreuve de la ligne de tendance descendante (ligne violette), qui part du plus haut d’avril. Le dépassement de cette résistance dynamique pourrait indiquer un potentiel changement de tendance et donc poursuivre la phase de rebond. Si le prix du cacao parvient à dépasser la résistance à 9 553 $/t, il pourrait se diriger vers 10 466 $/t et retester par la suite le plus haut historique à 11 722 $/t. A la baisse cependant, une cassure du support à 8 382$/t pourrait déclencher une phase de correction vers 6 759$/t puis vers 5 534$/t.

D’un point de vue algorithmique, la moyenne mobile à 50 jours (ligne jaune) a fourni un solide support dynamique au cours des dernières séances, tandis que la position du futur bien éloignée de la moyenne mobile à 200 jours (ligne orange) suggère une tendance haussière à long terme. L’oscillateur RSI (Relative Strength Index) sur 14 périodes est actuellement à 56, ce qui indique que le marché n’est pas dans la zone de surachat ou de survente, ce qui suggère une possible stabilité à court terme.



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