Environ 24 heures après avoir remporté son troisième titre mondial, Max Verstappen a maintenu son rythme et a remporté le Grand Prix du Qatar, une course marquée par les limites imposées par Pirelli (maximum de 18 tours par train de pneus) ainsi que les limites de piste. Cela a entraîné de nombreux arrêts aux stands et des pénalités, mais n’a pas empêché la 14e victoire du pilote Red Bull cette saison en dix-sept courses, et sa 49e victoire en carrière.
Comme au Japon, les deux McLaren ont complété le podium, mais cette fois, Oscar Piastri, vainqueur de la course sprint samedi, a devancé Lando Norris. George Russell (Mercedes) a terminé quatrième malgré un accrochage dès le premier tour avec son coéquipier Lewis Hamilton, contraint à l’abandon. Du côté français, Esteban Ocon a pris la 7e place…
Verstappen n’a jamais été inquiété
Max Verstappen a fait honneur à son troisième titre mondial, obtenu samedi lors de la course sprint, en dominant la course principale du Grand Prix du Qatar. Le pilote néerlandais a été facile lors des 57 tours sur le circuit de Losail et n’a cédé sa place de leader qu’à son premier arrêt aux stands, pour un tour seulement. Verstappen a su éviter les pièges des limites de piste et des contraintes imposées par la FIA concernant les pneus.
Avant la course, l’instance dirigeante a décidé d’imposer un nombre maximal de tours (18) à effectuer sur chaque train de pneus, obligeant les pilotes à effectuer au moins trois arrêts aux stands. Si le dernier arrêt du pilote Red Bull a été un peu plus long (4,1 secondes), en raison d’une roue avant gauche légèrement récalcitrante, cela n’a en rien freiné la marche en avant de Verstappen. Les limites de piste, dépassées par Pierre Gasly (Alpine), Sergio Perez (Red Bull) et Lance Stroll (Aston Martin), ont entraîné de multiples pénalités, mais Max Verstappen est resté à l’écart des problèmes.
La seule menace pour le triple champion du monde aurait pu venir des McLaren, qui avaient le meilleur rythme de course derrière Red Bull-Verstappen sur ce tracé qatari. Mais Oscar Piastri, vainqueur de la course sprint samedi, n’a démarré qu’à la 6e place, tandis que Lando Norris est parti encore plus loin, 10e sur la grille. Les deux pilotes McLaren ont réussi à remonter au classement, jusqu’à monter sur le podium, profitant également de l’incident entre les deux Mercedes.
Après le premier tour, Oscar Piastri était déjà en deuxième position derrière Verstappen. La remontée de Norris a pris un peu plus de temps, mais le pilote McLaren a affiché un rythme très solide, au point de menacer son coéquipier australien. L’écurie de Woking a préféré prendre les devants en demandant à ses pilotes de figer les positions. Une décision que Norris n’a pas forcément bien acceptée, mais qu’il a dû respecter.
Les Mercedes s’accrochent au premier virage
Lewis Hamilton, le seul pilote à avoir remporté un Grand Prix de Formule 1 sur ce circuit de Losail (en 2021), a vu sa course tourner court. Elle s’est arrêtée au premier virage, après un contact avec son coéquipier George Russell. Le septuple champion du monde, placé à l’extérieur, a gardé beaucoup de vitesse pour tenter de dépasser son coéquipier, mais ne lui a pas laissé suffisamment de place et l’accident entre les deux voitures n’a pas pu être évité. Hamilton a vu sa roue arrière droite s’envoler avant de partir en tête-à-queue, suivi par Russell.
Furieux contre son jeune coéquipier dans un premier temps, Lewis Hamilton a ensuite reconnu sa responsabilité dans l’incident et a présenté ses excuses. L’Anglais aura certainement des regrets, car il aurait pu marquer de gros points pour remonter au classement face à Sergio Perez (l’écart était de 26 points avant la course). Parti en tête-à-queue lui aussi, George Russell est immédiatement retourné au stand pour changer ses pneus, vérifier que sa voiture n’était pas endommagée et entamer sa remontée. Pari réussi, car il a franchi la ligne d’arrivée à la 4e place.
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