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Médecine vétérinaire : le métier qui guérit l’humanité | La hache de pierre Science

by Nouvelles
Médecine vétérinaire : le métier qui guérit l’humanité |  La hache de pierre  Science

2024-02-08 12:17:47

Dans une blague, une femme se présente chez le vétérinaire avec un caniche. Et le vétérinaire prend le chien et fait une série de tests. Quand il a fini, il va et dit : « Ça y est, ton chien va bien. » Le propriétaire du caniche, content du résultat, demande combien il doit, ce à quoi le vétérinaire répond 120 euros. Après les avoir payés, la dame demande au vétérinaire : « Et quand dois-je revenir ? Ce à quoi le vétérinaire répond : « Quand tu auras encore 120 euros. »

Avec cette très mauvaise plaisanterie, la vision actuelle du travail vétérinaire se résume en quelque sorte. Mais rien n’est plus éloigné de la vérité, car n’importe qui ne peut pas se consacrer à la pratique de la médecine vétérinaire. Tout d’abord, la médecine vétérinaire est une voie directe pour compléter la démarche scientifique ; Ensuite, il y a l’autre chose, la difficulté d’utiliser les animaux et c’est de cela que parle le livre de témoignages du vétérinaire anglais James Herriot, un ouvrage amusant intitulé Toutes les créatures grandes et petites (Blackie) où il raconte ses aventures et mésaventures dans la campagne anglaise.

Tout commence en 1937 lorsque, tout juste diplômé de ses études vétérinaires, Herriot obtient un poste d’assistant de Siegfried Farnon du Royal College of Veterinary Surgeons, en poste dans le Yorkshire, un comté de collines couvertes de bruyères où les fermes en pierre paraissent robustes. à l’oeil, la vue et plein d’animaux. C’était il y a presque cent ans, une époque ancienne où, outre l’utilisation de pommades cicatrisantes et de divers outils du métier comme les seringues, les pinces à préhension et les pinces chirurgicales, le travail vétérinaire était surtout effectué manuellement.

Un exemple est le cas d’une vache présentant une éversion utérine, une complication qui survient après le vêlage, lorsque l’utérus pend à l’extérieur. C’est complexe, notamment parce que la vache n’est jamais en travail et qu’il est très difficile de repositionner l’utérus. Ce sont des heures de travail continu. Bien qu’avec l’anesthésie péridurale une bonne partie du corps soit engourdie et que la vache se laisse faire, chaque fois qu’il est nécessaire d’anesthésier, le même problème se pose : la vache doit s’asseoir pour que le vétérinaire puisse trouver l’espace péridural. Ensuite, une fois l’anesthésie administrée, vous devez nettoyer l’utérus et le remettre à sa place avec vos mains, en le faisant glisser dans le vagin ; un conduit glissant qui atteint 30 cm de long chez les vaches.

Il convient de noter que les difficultés auxquelles Herriot fut confronté à la fin des années 1930 étaient les mêmes qu’aujourd’hui ; Peu ou rien n’a changé dans le travail d’un vétérinaire rural. C’est un métier dur qui demande de la vocation et un grand sens de l’humour pour savoir s’y prendre. Les conditions dans lesquelles ils travaillent sont compliquées et c’est peut-être pour cette raison que l’on constate une pénurie croissante de personnel dans les zones rurales. De nos jours, la profession vétérinaire se développe principalement dans les cliniques urbaines, et ce n’est pas une blague qu’avec la prévention, le diagnostic et le traitement des maladies animales, nous prenons soin de notre santé.

Car une bonne partie de nos maladies sont des zoonoses, c’est-à-dire des infections transmises par les animaux eux-mêmes, soit par contagion directe, soit par des insectes. Il est étonnant de voir à quel point la profession vétérinaire est un des piliers de notre santé et à quel point cela est peu remis en question. Par conséquent, des livres comme celui d’Herriot touchent notre conscience critique.

La hache de pierre C’est une section où Montero Glezavec un désir de prose, exerce son siège particulier sur la réalité scientifique pour démontrer que la science et l’art sont des formes complémentaires de connaissance.

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