2024-05-02 11:15:25
Un décret qui intervient sur la problématique des listes d’attente dans les soins de santé publics pour réduire les délais d’attente et qui pourrait également contenir des indications sur les prescriptions médicales. C’est la mesure pour lutter contre les retards dans l’offre de visites et de traitements, sur laquelle travaille le gouvernement et qui sera présentée d’ici deux semaines, comme l’a annoncé il y a quelques jours le ministre de la Santé Orazio Schillaci.
Mais elle suscite déjà des critiques de la part des médecins, le syndicat italien des médecins craignant des limitations des prescriptions.
Pour Pina Onotri, secrétaire générale du SMI, “nous ne sommes pas confrontés tant à l’opportunité prescriptive, comme on le prétend, qu’à une tentative supplémentaire d’imposer de nombreuses conditions à la libre détermination du médecin pour pouvoir prescrire les tests dans “La science et la conscience, oui, visent la réduction pure et simple des services médicaux. C’est la pire façon d’agir : ils veulent trouver la solution aux listes d’attente en supprimant les services et en exerçant une pression inappropriée sur les médecins ?”, demande Onotri. “On s’attend à une répression des prescriptions des médecins généralistes pour les soumettre à l’adéquation comme c’est le cas pour les produits pharmaceutiques – affirme-t-il – mais tandis qu’une forte pression est exercée sur les médecins, les pharmaciens sont autorisés à prescrire des tests payés par le NHS en l’absence de toute preuve clinique. indication par un médecin”.
Pour le moment, “nous n’avons pas une idée claire de la manière dont ce décret sera configuré” – note Claudio Cricelli, président émérite de la Société de Médecine Générale – Nous, avant tout en tant que société scientifique, devons rechercher l’opportunité, tout ce qui est fait pour le bénéfice du patient doit avoir deux caractéristiques, c’est-à-dire être utile pour le patient et répondre à des critères scientifiques, une chose sans l’autre n’est pas possible. Si un décret prévoit l’établissement de règles, ces règles doivent découler d’actes que le ministère régit déjà : recommandations, lignes directrices, bonnes pratiques cliniques. Il n’y a pas de raccourci pour y parvenir. »
Selon une enquête d’Altroconsumo, la situation des listes d’attente ne montre aucun signe d’amélioration : délais trop longs, installations hospitalières éloignées et difficultés avec la Coupe et agendas de réservation bloqués. Sur plus de 1 100 citoyens interrogés, 950 ont eu des difficultés à réserver une visite ou un examen au cours de l’année écoulée.
Pour le syndicat Cimo-Fesmed, « aborder la question des délais d’attente dans les soins de santé, c’est un peu comme aborder un patient atteint d’une pathologie multiviscérale qui nécessite des thérapies spécifiques, mais qui est plutôt traité avec un placebo. Nous en connaissons tous les causes : l’offre réduite de soins, le manque de ressources humaines, l’inadéquation des services, l’approche démagogique à l’égard de la libre profession du médecin”, affirme le président Guido Quici, soulignant qu'”il faut une thérapie beaucoup plus complexe qui s’attaque simultanément à de multiples causes”. .
Sur le front du Pnrr, la Fondation Gimbe constate que tous les délais européens de la Mission Santé au 31 mars ont été respectés mais fait état de difficultés dans le maintien à domicile pour certaines régions du Sud.
“Après avoir atteint les objectifs de soins intégrés à domicile (ADI) pour les plus de 65 ans – explique le président Nino Cartabellotta – les retards actuels dans les délais nationaux ne sont pas particulièrement critiques. Cependant, la réalisation des objectifs nationaux en matière d’ADI est conditionnée par d’importants différences, consécutives à la fois au “point de départ” des Régions du Sud et à leur capacité à combler l’écart avec le lancement du Pnrr”. L’objectif intermédiaire pour atteindre l’objectif 2026 d’environ 1,5 million de plus de 65 ans en ADI, par rapport à une moyenne nationale de 101% qui représente le pourcentage d’augmentation au 31 décembre 2023, voit la Province de Trente en tête (235%), l’Ombrie (206%), Pouilles (145%). Des résultats qui compensent ceux de la Sardaigne (77%), de la Campanie (62%) et surtout de la Sicile qui reste en bas de liste à 1%”.
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