MÉDICAMENTS INTROUVABLES ET PRIX ÉTOILÉS : L’AIFA BLOQUE L’EXPORTATION DE 30 MÉDICAMENTS ET L’IMPORTATION DE 32 MÉDICAMENTS DE L’ÉTRANGER

Ce problème n’est pas nouveau, mais il devient quelque peu chronique : de nombreux médicaments, y compris ceux qui sauvent des vies, sont introuvables en Italie. Les malades sont obligés d’aller à l’étranger et de payer des prix fous, au moins 10 fois supérieurs à ceux des Italiens. L’AIFA (Agence italienne du médicament) a constaté ce mouvement anormal et a bloqué l’exportation d’une trentaine de médicaments pour éviter de répéter le “jeu” de la hausse des prix et de l’épuisement des stocks des pharmacies.

Si jusqu’à cet été il manquait environ 3.600 médicaments dans les compteurs, ce chiffre est passé à 3.876, soit un tiers du total. Les patients se voient souvent proposer un médicament équivalent contenant le même principe actif, mais dans 325 cas, il s’agit de médicaments uniques qui ne peuvent être remplacés. Les cas les plus graves, ceux pour lesquels il n’existe pas d’alternative, sont une trentaine. L’AIFA a entamé les démarches pour les importer en Italie afin de les avoir toujours à disposition. Un exemple avant tout : un médicament fondamental contre l’insuffisance pancréatique, appelé Créon, coûte 125 euros en Suisse alors qu’en Italie les pharmacies le vendent un peu plus de 30 euros. Les paquets d’Augmentin, de Clavulin et d’autres antibiotiques à base d’amoxicilline (seuls ou avec de l’acide clavulanique) sont rares. Et puis il y a le cas Victoza, le médicament contre le diabète à base de liraglutide : il fait défaut depuis l’été dernier (également) en raison de la forte demande due à une utilisation hors AMM pour perdre du poids.

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La cause de la pénurie de médicaments n’est pas qu’une seule : elle commence par les problèmes de disponibilité du principe actif, qui est de plus en plus produit en Inde et en Chine, à laquelle s’ajoutent ensuite des inefficacités de production, diverses bureaucraties avec les organismes de réglementation, mais aussi d’éventuelles les demandes pour un médicament particulier augmentent en cas d’urgence sanitaire. L’AIFA a été claire : chaque Région devra signaler toute pénurie de médicaments, si la négligence de l’entreprise de production était vérifiée, des amendes et des sanctions seraient déclenchées. Autre problème à surmonter : les erreurs dans les appels d’offres régionaux demandant la fourniture d’un médicament particulier. En résumé, il faut à la fois huiler le mécanisme et bouger dans le temps pour éviter de laisser les rayons de ravitaillement vides.

Entre-temps, l’AIFA a demandé que soient importés des médicaments vitaux pour ceux qui ont eu une crise cardiaque, pour les thérapies contre les caillots sanguins mais aussi pour traiter l’arthrite, le psoriasis et la leucémie. Le ministre de la Santé Orazio Schillaci a également été invité à intervenir sur le sujet. Et aujourd’hui se tiendra une audience à la Chambre pour aborder la question du conditionnement des médicaments, qui limite souvent les approvisionnements.

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