2024-09-09 04:00:54
Présidé par Isabelle Huppert ; Le jury principal, qui comprend d’importants noms du cinéma d’art tels que James Gray, Agnieszka Holland, Abderrahmane Sissako, Giuseppe Tornatore et Kleber Mendonça Filho, méritait également d’être récompensé, avec son palmarès aussi sérieux que l’attend sa prestigieuse structure !
Dans mes articles précédents, j’ai évoqué Pedro Almodovar, qui a réussi à transformer la dimension universelle de l’euthanasie, que l’on peut aussi définir comme « participer à sa propre mort », en une production hollywoodienne européenne. Également de la performance audacieuse de Nicole Kidman, qui gravit les différents sommets du nouveau cinéma érotique sous la houlette d’Halina Reijn. Nous avons également longuement évoqué le film de Walter Salles “Je suis toujours là”, primé pour le scénario et très important par ses dimensions politiques, judiciaires et morales.
J’aimerais que tout le monde puisse regarder la composition sensible de Vincent Lindon, qui a mérité le Lion du meilleur acteur en laissant derrière lui ses rivaux comme Adrian Brody ou Daniel Craig, dans le rôle du “père sensé et impuissant du jeune homme devenu meurtrier”. dans le conflit extrême droite-gauche”…
VUES HUMAINES DE TURQUIE…
Cette année, la sélection “Orizzonti” (Horizons), axée sur le cinéma d’art, comprenait trois films turcs, dont un court métrage. Malheureusement, comme tous les trois étaient programmés les derniers jours du festival, je n’ai pu en regarder que deux sur l’ordinateur. Je dois dire tout de suite que j’ai beaucoup aimé et que j’avais de l’espoir.
Dans le cadre de la sélection “Orizzonti”, qui dispose d’un jury séparé, présidé par Debra Granik et comprenant le réalisateur iranien Ali Asgari, le premier film de Murat Fıratoğlu, qui a remporté le prix spécial du jury la nuit précédente, est “One of the Days Quand Hemme est mort”, heureusement pour cela, c’était entre deux films.
Des paysages humains saisissants, sensibles, multidimensionnels, venus de notre pays, dont je ne peux pas observer directement l’évolution rapide, se succèdent derrière un langage cinématographique clair et simple ; Cela a créé un enchevêtrement complexe d’émotions qui donnait l’impression que beaucoup de choses avaient changé, mais que peu de choses s’étaient améliorées au fond.
SOLITUDE DANS LA FOULE
Le réalisateur et scénariste Murat Fıratoğlu est un conteur qui n’aime pas les gros plans. Il ne cherche pas à approfondir la psychologie de ses héros. En observateur très lointain, il les suit de près dans leur environnement naturel, dans le flux de la vie quotidienne.
Eyüp, un jeune homme d’Izmir au tempérament têtu et introverti, est accablé par les dettes et a du mal à subvenir aux besoins de sa famille. Alors qu’il travaillait dur pour faire sécher des tomates au soleil à Siverek, près d’Urfa, il s’est battu avec Hemme, qui n’avait pas pu payer son salaire depuis deux semaines. Sa colère, qu’il ne parvenait pas à exprimer, explosa. Tout le monde est déjà nerveux… La goutte d’eau qui fait déborder le vase, c’est quand Hemme, la représentante réticente de l’employeur et elle-même en détresse, injure sa mère pendant la bagarre. Eyüp, difficilement calmé, a pris sa décision. Il part chez lui en ville pour récupérer son arme…
La suite est un road movie différent qui fait parfois un clin d’œil malicieux à son public avec son langage d’observation unique. Les paysages humains de la région d’Urfa se suivent et se complètent. Lorsque sa vieille moto tombe en panne alors qu’il retourne au terrain, Eyüp est hanté par les gens qu’il rencontre, les événements ordinaires dont il est témoin et les étranges coïncidences lors de sa traversée des villes et villages par cette chaude journée d’été. La route se transforme en un labyrinthe complexe…
Parmi ces ruraux réputés solidaires, la majorité sait demander de l’aide plutôt que donner un coup de main. Dans un environnement où de nombreuses personnes expriment leurs propres problèmes et pensées et attendent que leur justesse soit confirmée, au lieu d’écouter et d’essayer de comprendre l’autre personne, les relations avec la famille, les amis et les voisins se sont également détériorées. Job est le plus solitaire de tous, avec son tempérament têtu, son attitude fière et colérique.
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