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Melissa Etheridge donne un concert en prison

2024-07-10 13:44:11

Sie wollte keinen „Ich bin eine starke Frau, hört mich brüllen“-Song schreiben, sagt Melissa Etheridge, und man dankt es ihr. Etheridge sitzt ihrer Ehefrau gegenüber, in der Hand eine Gibson-Akustikgitarre, vor ihr der Text des frisch geschriebenen Liedes, das sie eine Woche später vor Insassinnen der Topeka Correctional Facility in Kansas singen wird. Hält es, was Melissa Etheridge verspricht?

Die Dokumentation jedenfalls tut es. „Melissa Etheridge: I’m Not Broken“ besticht durch Nüchternheit. Das überrascht deshalb, weil der Inhalt der zweiteiligen Paramount-Produktion ausreichend Fallstricke spannt, um in eine rührige Empowerment-Erzählung abzudriften: ein Konzert im Frauengefängnis, eine Rock-Ikone, die fünf Häftlinge persönlich kennenlernt, und schließlich ein Lied, das von Briefen der inhaftierten Frauen inspiriert ist. Die Regisseure Amy Scott und Brian Morrow nutzen Ausschnitte des Konzerts als Aufhänger, um zu Etheridges Vorbereitungen auf den Auftritt, ihre vorausgegangenen Besuche im Gefängnis und Einzelinterviews zurückzublenden.

Jogginghose, Schlappen und zottelige Haare

Durch schnörkellose Übergänge und verhältnismäßig lange Interviewszenen überlassen sie es den Frauen aus der ­Topeka Correctional Facility, ihre Geschichten selbst zu erzählen. Das gelingt: Ob in Briefen oder vor der Kamera offenbaren viele Frauen einen reflektierten Blick auf sich selbst, berichten von Missbrauch und Drogenkonsum und verarbeiten ihre Vergangenheit teilweise bemerkenswert kunstvoll, wenn sie über Zufluchtsorte schreiben, die nach „Rosen und Kerosin“ riechen, oder über die Sinnhaftigkeit eines Lebens, in dem man „das Undenkbare getan hat“.

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Pendant environ deux heures, le duo ne comporte aucune mise en scène majeure et reste agréablement calme. Cela est dû en grande partie à Melissa Etheridge, qui travaille comme coproductrice. Devant la caméra, elle apparaît en pantalon de survêtement, en pantoufles (« Vous ne filmez pas mes pieds, n’est-ce pas ? Je porte des pantoufles ») et des cheveux hirsutes – un manque de vanité qu’on lui achète.

Une approche prudente des problèmes de dépendance

Le documentaire donne aussi rapidement l’impression qu’Etheridge se soucie moins de la musique, d’elle-même ou des crimes commis par les femmes. Il semble qu’elle souhaite surtout attirer l’attention sur la toxicomanie qui unit une grande partie des détenus – et indirectement aussi sur Etheridge lui-même. La chanteuse a parlé à plusieurs reprises de son fils, décédé d’une overdose d’opioïdes il y a quatre ans. Dans les deux parties, sa mort est discutée au coup par coup, ce qui enlève doucement la gravité du sujet. En même temps, Etheridge dispose de suffisamment d’espace pour parler de son chagrin, de ses souvenirs et de la façon dont elle gère la mort de son fils.

Pour les fans, avant tout un plaisir musical

Pour les fans de Melissa Etheridge, le documentaire devrait avant tout être un plaisir musical : de vieilles chansons comme « Into The Dark » sonnent un peu plus brutalement et plus fort dans l’établissement correctionnel de Topeka que la version studio, ce qui est principalement dû à la voix mature d’Etheridge. Au total, cinq chansons live seront diffusées et l’enregistrement audio pur de l’intégralité du concert sera diffusé en même temps que le documentaire. Cela vaut la peine de regarder la performance au format vidéo – simplement parce qu’Etheridge joue presque toutes les chansons sur une guitare différente. Elle garde jusqu’à la toute fin la chanson écrite spécialement pour le concert. Cela peut être révélé : ce n’est pas totalement exempt de bruit.

Le documentaire « Melissa Etheridge : I’m Not Broken » est diffusé sur Paramount+.



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