2024-07-10 00:15:09
Elle a remporté les élections européennes du 9 juin dernier et a organisé un G7 dans le sud de l’Italie qui l’a placée au centre de la scène mondiale. Tout semblait bien se passer pour Giorgia Meloni. Mais depuis, tout a été inversé : le premier ministre italien n’a reçu que de mauvaises nouvelles. La première était son exclusion de la répartition des hauts fonctionnaires de l’Union européenne. Dernière en date, la décision du président hongrois de créer un nouveau groupe européen d’extrême droite, Patriotes pour l’Europe, qui a non seulement volé Vox, qui faisait auparavant partie des Réformistes et Conservateurs européens (ECR), la formation dirigée par Meloni en Europe, mais les Français Marine Le Pen, chef de la Réunification nationale, et Matteo Salvini, de la Ligue, qui étaient auparavant à Identité et Démocratie (ID), s’y sont également installés.
Deux semaines fatidiques
Avec ce préambule, ECR affaibli et Meloni affaibli, le dirigeant italien n’a pas tardé à devenir de la chair à canon. Tout s’est passé en un temps record d’environ deux semaines. Et le plus farouche à l’attaquer a été justement Salvini, conscient également qu’il reste l’un des principaux partenaires de la coalition qui permet à Meloni d’être au pouvoir.
Après des mois pendant lesquels le légaliste est devenu un concurrent interne, Salvini a redoublé d’efforts pour menacer Meloni cette semaine pour son éventuel soutien à la présidente de la Commission européenne, Ursula von der Leyen. “Un oui à Ursula est le début de sa fin”, a menacé Salvini.
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De cette manière, l’un des scénarios soupçonnés après les élections européennes dans lesquels le leader de la Ligue était également en troisième position au sein du bloc de droite, avancé même par un autre rival interne, la formation d’Antonio Tajani, Forza Italia (qui semblait voué à disparaître après la mort de son fondateur, Silvio Berlusconi).
Loin de là, même de son rôle d’animal blessé mais dangereux, Salvini continue de bousculer les cartes au quotidien, et vient même de faire lui-même l’annonce provocante qu’un des aéroports de Milan pourrait s’appeler Silvio Berlusconi.
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