Meloni s’ouvre aux minorités sur les réformes. Mais sur le présidentialisme, le Parti démocrate bloquera

Meloni s’ouvre aux minorités sur les réformes.  Mais sur le présidentialisme, le Parti démocrate bloquera

2023-05-06 19:22:47

Les oppositions affronteront l’exécutif sur les réformes institutionnelles. Le plat principal sera le présidentialisme, sur lequel pourtant le principal parti minoritaire, le Parti démocrate, a déjà exprimé son opposition. “Le risque – déclare un parlementaire dem à Formiche.net – est que le système de freins et contrepoids qui, jusqu’à présent, a garanti le bon fonctionnement de l’État et de la démocratie parlementaire, saute”

Le face à face avec l’opposition portera sur le fond, sur les réformes. Giorgia Melon Mardi a un ordre du jour très chargé : il commence à 12h30 avec +Europe, passe par l’Alliance Verte et la Gauche, se terminant par Movimento 5 Stelle et Pd. Selon toute vraisemblance, le leader du pentastellato, Joseph Conté ne sera pas là, tandis que le secrétaire Elly Schlein il devrait se présenter au Palazzo Chigi avec une délégation de parlementaires. A côté du premier ministre, il y aura les deux députés Matthieu Salvini e Antonio Tajanile ministre des Réformes institutionnelles et de la Simplification de la réglementation, Maria Elisabetta Alberti Casellati; le ministre chargé des relations avec le Parlement, Luca Cirianiles sous-secrétaires à la présidence du Conseil, Alfredo Mantovano e Giovanbattista Fazzolariet le constitutionnaliste Francesco Saverio Marini.

Sur la table, en effet, les réformes institutionnelles. Le point d’orgue sera clairement le présidentialisme sous ses diverses formes. S’il est vrai que pour le gouvernement de centre-droit lié au présidentialisme est une priorité et une réforme identitaire – d’ailleurs l’une des pierres angulaires du programme électoral – il est également vrai qu’il sera difficile de trouver un point de chute avec les oppositions .

Le Parti démocrate a déjà convoqué une réunion, la veille du meeting, pour comprendre la ligne à tenir même si, ces dernières semaines, des positions plutôt tranchées ont émergé. Le responsable Réformes et Pnrr du Parti démocrate, Alexandre Alfieri, interviewé par Seulement 24 heures, a explicitement déclaré que les Dems sont contre “à la fois l’élection directe du chef de l’Etat et celle du Premier ministre”. Le principe d’impartialité et de garantie s’applique au président de la République qui, selon le sénateur Pd, pourrait être compromis en cas d’élection directe. Quant au premier ministre, “son élection directe viderait la fonction de président de la république”.

La seule ouverture indiquée par la dem est celle vers le “modèle allemand”. A condition toutefois que la loi inscrite dans le projet de loi de la Province soit “supprimée”, qui “vise à modifier la loi électorale dans les grandes communes, en abaissant le seuil d’accès au scrutin de 50 à 40%.

«Lundi, nous avons convoqué une réunion – explique un membre du Parti démocrate un Formiche.net – pour comprendre comment gérer la rencontre avec le Premier ministre Meloni le lendemain. L’objectif est de travailler pour que le Parti démocrate se présente avec une position compacte sur le programme de réforme que le gouvernement a proposé. Mais sur le présidentialisme il n’y a pas beaucoup de marge de manœuvre, nous sommes fondamentalement favorables au renforcement des pouvoirs de l’exécutif ».

Il y a une peur qui plane dans la maison Pd. « Notre impression – poursuit le dem – est que ce gouvernement entend, par ces réformes, changer profondément la structure institutionnelle du pays. Et, avec les solutions qu’ils ont proposées, nous voyons un risque concret que les freins et contrepoids qui ont assuré le bon fonctionnement de notre système démocratique puissent sauter. C’est aussi pourquoi nous sommes favorables au renforcement des pouvoirs de l’Exécutif. Nous ne pouvons pas bouleverser notre histoire.”

Beaucoup de choses se comprendront aussi de la discussion de mardi sur la sensibilité des partis d’opposition sur des questions cruciales comme les réformes institutionnelles. Bref, le terrain sera testé pour comprendre si effectivement il y a des extrêmes pour collaborer. Le parlementaire dem sur la portée politique de cette convocation propose sa lecture : « Le premier ministre Meloni veut comprendre comment se déplacent les forces de l’opposition. C’est une manière de comprendre si le périmètre de la majorité, notamment sur le présidentialisme, peut compter sur les voix du Troisième Pôle ».



#Meloni #souvre #aux #minorités #sur #les #réformes #Mais #sur #présidentialisme #Parti #démocrate #bloquera
1683401865

Facebook
Twitter
LinkedIn
Pinterest

Leave a Comment

This site uses Akismet to reduce spam. Learn how your comment data is processed.