Mercury Rev, critique de Born Horses (2024)

2024-09-12 12:53:11

Au cours de plus de trente années de carrière, Mercure Rev Ils ont laissé une aura d’élégance comparable à ce type de suggestion spécifique que dégage chacun de leurs albums. Certes, la carrière des gens de Buffalo a laissé des œuvres plus mémorables que d’autres, mais le combo a toujours atteint un niveau capable de dissiper tout soupçon malveillant. Le présent opus conserve ces deux qualités latentes à des doses palpables, bien qu’il s’impose comme une œuvre bien différenciable au sein du catalogue des Mercure Rev.

« Chevaux nés » c’est peut-être l’œuvre la plus jazzée et baroque du projet dirigé par Jonathan Donahue et Sean Mackowiak. Je voudrais également souligner le torrent le plus cinématographique et poétique, en se concentrant sur ces huit plans qui ressemblent à une chanson et sont capables de générer des émotions vives qui vont de la mélancolie au bien-être. C’est le miracle encore latent Mercure Revqui maintiennent ici l’essence de la créature tout en s’aventurant vers des directions un peu plus inconnues, liées et cohérentes, mais qui ajoutent une agitation et un risque supplémentaires.

Cela se produit avec le trio initial formé par « Sautes d’humeur », « Amour ancien » et « Ton marteau, mon cœur » (avec ce saxophone presque argumentatif). Quelques faits saillants qui sont ajoutés « Modèles », « Chevaux nés » –le meilleur du lot–, et « Un oiseau sans adresse »en plus de l’épopée onirique de « Tout ce que je pensais avoir perdu »ce qui aurait été une clôture parfaite avec ses vents soulevés sur six minutes. Cet honneur revient cependant à « Il y a toujours eu un oiseau en moi »une pièce indépendante un peu plus traditionnelle qui, en tout cas, fait office d’épilogue.

S’il est vrai que l’effet de surprise initial s’estompe quelque peu au fil des écoutes successives, il n’en est pas moins vrai que les chansons, avec leurs détails et leurs recoins, rehaussent l’accroche comme des chants de sirène. Le résultat est une séquence énigmatique et addictive (même colorée quand elle frise ce psychédélisme brumeux toujours retenu) qui ajoute des tons à la palette de couleurs après avoir puisé dans d’autres arts et traduit les particularités en sons qui donnent vie à cet ensemble de compositions.



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