Mère de famille aspergée d’acide lors d’un épisode de violence conjugale extrême

Une maman de quatre enfants de la Rive-Nord de Montréal aurait subi un acte de violence conjugale extrême au début du mois et aurait peut-être été aspergée d’acide par son conjoint.

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«C’est un miracle que je sois encore en vie», déclare Géraldine*, dans son vaste appartement de Terrebonne.

La femme, dont nous ne pouvons pas révéler l’identité en raison d’une ordonnance de non-publication, est rentrée du travail le 2 juillet dernier sans se douter de l’horreur qui l’attendait.

Après avoir salué ses enfants âgés de 8 à 14 ans, Géraldine est allée voir son conjoint, qui souhaitait avoir une conversation au sous-sol.

«Ça fait 15 ans que je suis avec cette personne, je ne pouvais pas m’attendre à quelque chose comme ça…», se souvient-elle, lors d’une entrevue avec Le Journal.

Dès qu’elle a commencé à descendre les escaliers, elle aurait été violemment agressée avant de dévaler les marches.

«[Mon conjoint] a commencé à me faire des reproches. Mais quels reproches? Je ne trouve pas les mots, c’est un peu confus», décrit tant bien que mal la femme, qui travaille dans le secteur de la livraison.

Géraldine aurait ensuite vu son conjoint sortir une bouteille remplie d’un liquide corrosif pour lui en verser sur le corps.

«L’acide, sur le moment, ça ne fait rien. C’est après que j’ai ressenti cette sorte de chaleur monter en moi et que ça a commencé à piquer partout», mentionne la femme originaire de Belgique, arrivée au Canada il y a dix ans.

Les deux adultes seraient ensuite remontés à l’étage, où se trouvaient leurs enfants qui auraient alors réalisé l’ampleur de ce qui venait de se passer.

«C’est à ce moment-là que leur père m’a dit: “je sais ce que je viens de faire, ce sont les policiers qui vont m’arrêter. Toi, tu vas partir avec les ambulanciers”», explique la maman.

L’homme de 46 ans, que nous ne pouvons pas nommer pour protéger l’identité de la victime, a depuis été inculpé d’agression armée et de voies de fait graves au palais de justice de Laval. Il est actuellement en détention en attendant son procès.

Ce dernier n’a pas de casier judiciaire. Toutefois, selon