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Meridiano Sanità : « Un Plan Marshall de prévention est nécessaire »

by Nouvelles

2024-11-05 16:16:00

La transition démographique qui vieillit de plus en plus la population. L’augmentation des pathologies chroniques et à fort impact. La couverture vaccinale est encore insuffisante. Et encore : la pénurie de médecins et de personnel soignant, les inégalités géographiques, économiques et sociales, les risques dus au changement climatique, la désorganisation des données et des plateformes. Tels sont les principaux défis auxquels le système de santé est confronté aujourd’hui, et qui deviendront encore plus impactants dans un avenir proche, rassemblés dans la dix-neuvième édition de Rapport annuel de Meridiano Sanitàédité par La Maison Européenne – Ambrosetti et présenté aujourd’hui à Rome en présence du Ministre de la Santé Orazio Schillaci. Un rapport substantiel, qui en plus de définir les questions critiques, propose trois lignes directrices et dix lignes d’action pour réorganiser le système de santé et répondre au mieux à un scénario aussi complexe et en évolution rapide : les experts et les parties prenantes, présentant les travaux, ont notamment identifié les les politiques de prévention, le renforcement du système de santé et la mise en œuvre de mesures visant à réduire les inégalités sont les interventions les plus urgentes et nécessaires, soulignant en particulier la corrélation très étroite entre santé et productivité.

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Plus âgés, plus obèses, plus sédentaires

Le premier problème, et le plus évident (et le plus connu), est bien sûr le vieillissement de la population, qui déplace la pyramide démographique vers les tranches d’âge plus âgées, avec des effets significatifs non seulement sur les dépenses de santé mais aussi sur la main-d’œuvre disponible (en D’ici 2040, il manquera près de 3 millions et demi de travailleurs. À cela s’ajoutent des problèmes collatéraux qui impactent directement ou indirectement la santé : plus de familles en difficulté économique, plus de différences territoriales, plus de précarité dans l’emploi, une détresse mentale croissante, un changement climatique en cours. Le résultat de tout cela est que nous vivons effectivement de plus en plus longtemps, mais avec l’espérance de vie, les années vécues en mauvaise santé ont également augmenté – de 11 en 2004 à près de 16 en 2023 – en raison d’une forte prévalence de pathologies à fort impact. liée à différents facteurs de risque liés au mode de vie, notamment la sédentarité, l’obésité et le tabagisme. Cela ne suffit pas : les maladies non transmissibles, avec les maladies infectieuses, sont responsables de près de 20 millions de Dalys (nombre d’années perdues pour cause de maladie), dont 40 % concernent la population en âge de travailler, notamment les femmes.

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Un « Plan Marshall » pour la prévention

Après avoir présenté les problèmes critiques, les experts ont également proposé des actions pour y répondre. « Il est clair qu’investir dans la santé de la population », a-t-il commenté Valerio De MolliPDG de La Maison Européenne – Ambrosetti, « est une nécessité, non seulement pour garantir le bien-être des citoyens et de la communauté, mais aussi pour améliorer la productivité et accélérer la croissance économique du pays. Il est nécessaire de travailler sur un véritable plan Marshall de prévention santé, axé sur les modes de vie sains, la vaccination et les campagnes de dépistage. Il s’agit d’outils fondamentaux pour améliorer les conditions de santé, contenir les coûts futurs du système de santé et de protection sociale et contribuer à la réduction des disparités territoriales”. Il est essentiel de promouvoir tout d’abord la prévention primaire, c’est-à-dire celle qui implique l’adoption de modes de vie plus corrects, la minimisation des facteurs de risque et l’intensification des campagnes de vaccination, et en même temps la prévention secondaire, consistant en des campagnes de dépistage. notamment pour les maladies oncologiques. Promouvoir la prévention signifie, en un mot, investir davantage : les experts proposent d’augmenter les investissements destinés à la prévention d’au moins deux points de pourcentage (des 5 % actuels à 7 % du Fonds national de santé), en obligeant les régions à y consacrer au moins 50 %. de ressources pour les activités de prévention primaire et secondaire. Il est important de rappeler qu’il ne s’agit pas d’investissements non remboursables : au contraire, selon les estimations du rapport, une stratégie d’intervention de ce type permettrait au système national de santé d’économiser environ 544 milliards d’euros dans dix ans.

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Plus de ressources, plus d’organisation, moins de disparités

La prévention, aussi fondamentale soit-elle, ne représente qu’une des trois lignes d’action identifiées dans le rapport et mises en avant par les experts. Le deuxième est le renforcement du système de santé en termes d’organisation, de ressources et de gouvernance : et dans ce cas également, l’aspect investissement est central. Les experts recommandent de “poursuivre le processus d’augmentation progressive des ressources allouées aux soins de santé”, de mettre à jour périodiquement les indicateurs de suivi liés à la fourniture des Niveaux Essentiels d’Assistance (Lea) dans les régions, de renforcer le personnel médical et infirmier – pour l’instant sérieusement qui font défaut – et de simplifier la législation pour réduire les délais d’accès des patients aux nouvelles thérapies, en particulier en faveur des plus innovantes. Et puis, last but not least, la question des disparités : il est indispensable, dit le rapport, d’adopter une stratégie nationale partagée Politiques de santé pour tousvisant à réduire les inégalités sociales et économiques qui se transforment inévitablement également en inégalités de santé, en concevant un système plus agile et évolutif au niveau régional et social. Dans le même temps, pour faire face au problème démographique et à ses conséquences, il est essentiel de continuer à promouvoir des politiques visant à encourager la natalité et à attirer du capital humain qualifié de l’étranger, dans le but de garantir la stabilité du système de santé et de protection sociale.



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