2024-05-08 12:06:41
C’est un fait que l’Italie est objectivement en retard dans la course à la numérisation du capital humain. En fait, seulement 45,6 % de la population en âge de travailler possède des compétences numériques de base, contre 53,9 % de la moyenne européenne. Le manque de professionnels spécialisés met à rude épreuve les entreprises italiennes, qui peinent à trouver des personnalités clés pour guider les processus d’innovation. Selon une étude de la Fondation d’études des consultants en travail basée sur les données obtenues à partir de la base de données Excelsior Unioncamere len fait, la demande de professionnels hautement innovants s’élève à environ 1 million 277 000 employés. En pratique, près d’une offre d’emploi sur 4 (23,2% précisément) relève de ce domaine et est difficile à satisfaire.
Au total, il existe plus de 562 000 (44,2 %) profils professionnels les plus difficiles à trouver. Parmi ceux-ci, on distingue en premier lieu les ingénieurs électrotechniques (90,4%), suivis des ingénieurs de l’information (80,7%), des techniciens gérant les réseaux et systèmes télématiques (74,6%), les directeurs généraux de l’industrie manufacturière (73,8%), les économes en énergie et techniciens en énergies renouvelables (71,7%), mathématiciens, statisticiens et analystes de données.
Parmi les spécialisations les plus demandées, se distinguent particulièrement les techniciens en programmation, dont les besoins sont égaux à 35 290 salariés.suivis des analystes et concepteurs de logiciels (29 310), des techniciens d’application (29 270), des ingénieurs industriels et de gestion (25 030), des spécialistes des relations de marché (23 160), des concepteurs industriels (22 440), des techniciens en mécanique (21 590) et suivis des ingénieurs civils, techniciens marketing, ingénieurs énergétiques et mécaniques, techniciens web, etc.
Ce qui ressort de l’analyse des recherches présentées à l’occasion de la Fête du Travail prévue à Florence du 16 au 18 mai, c’est la manque important de diplômés dans les matières STEM (c’est-à-dire les sciences, la technologie, l’ingénierie et les mathématiques) avec une moyenne de seulement 18,3 diplômés pour 1 000 jeunes âgés de 20 à 29 ans, bien en dessous de la moyenne européenne. Ce manque de compétences spécialisées rend plus difficile pour les entreprises de s’adapter aux besoins d’un marché du travail en constante évolution. Faute de compétences internes spécialisées dans les fonctions TIC, 56,4% des entreprises s’appuient sur des chiffres externes, générant ainsi un circuit court qui risque d’affaiblir encore davantage la culture de l’innovation dans le pays.
Les secteurs de l’assurance-crédit et de la communication-information tirent avant tout la demande où l’incidence des profils très spécialisés dans les domaines du numérique, de la technologie et de l’informatique concerne respectivement 94,5% et 91,7% des embauches attendues. Viennent ensuite le secteur des services avancés de soutien aux entreprises (76,9%) et les “autres services” aux entreprises avec 59,8%.
La Lombardie se confirme comme une région leader avec plus de 30 recrutements concernant des profils très pointus sur les 100 attendus par les entreprises. Même dans le Latium, la demande est très élevée (29,3%), comme dans le Piémont-Val d’Aoste (25,7%) et en Émilie-Romagne (21,95%), tandis que parmi les régions du sud, la Campanie se distingue, avec 22,4% d’embauches impliquant des profils innovants.
« L’innovation technologique et l’intelligence artificielle – explique la présidente du Conseil national de l’Ordre des consultants en travail, Rosario De Luca – redessinent les contours du système de travail, imposant une transformation rapide des compétences requises par le marché. Dans ce contexte, la formation continue est l’atout pour résoudre le décalage entre l’offre et la demande et saisir les opportunités qu’impose l’évolution technologique”.
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