La légende de la chanson française, Michel Polnareff, a mis l’ambiance devant ses fans, venus pour certains de très loin, ce samedi 14 septembre, pour le concert inaugural du Colisée, à Chartres. Malgré quelques petits pépins, le compositeur a assuré le show devant une foule en délire. Reportage.
« Nous sommes vraiment très émues ! » Harumi et sa fille Kanako sont venues toutes les deux spécialement à Chartres pour le concert de Michel Polnareff qui a inauguré ce samedi 14 septembre le Colisée. « Je suis fan depuis que je suis toute petite et je ne l’ai encore jamais vu sur scène », détaille Kanako, visiblement très touchée par la perspective de voir, enfin, son idole en chair et en os.
Revivez l’inauguration du Colisée, à Chartres, avec le concert de Michel Polnareff
Quand la star entre en scène
À quelques rangées de là, Pierre-Emmanuel Girod, sa femme Mirela et sa fille Emma-Louise viennent de débarquer de Dubaï pour le show. Ce directeur d’école « ne reste que 48 heures, car lundi, je suis au boulot ».
Fan depuis 1981, il a vu Michel Polnareff une dizaine de fois. Émus aussi, ils ont eu l’occasion de lui serrer la main, avec un groupe d’une dizaine de fans japonais.
Puis enfin, la star débarque. « L’amiral est là, mais il y a trois jours, j’étais complètement aphone, j’espère que ça ira ! », déclare-t-il au moment d’entamer Love me, please love me. Pas de quoi refroidir le public qui chante avec lui.
Visite dans les coulisses du Colisée de Chartres avant le concert de Michel Polnareff
Malgré ces petits pépins, le compositeur assure le show devant une foule en délire, montant dans les aigus à l’occasion, et entouré par un groupe soudé qui le suit dans toutes ses extravagances. Tous les tubes y passent, Là-là, L’amour avec toi, La Mouche, Sous quelle étoile suis-je né, Coucou me revoilou et bien sûr La poupée qui fait non !
“Chartres est prêt à rayonner”, Jean-Pierre Gorges, président de Chartres Métropole, a inauguré le Colisée
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Plus le concert avance, plus l’émotion affleure, comme lorsque Polnareff interprète Le bal des Lazes solennel avec ses claviers à la Procol Harum.
Et lorsque résonnent les premières notes d’On ira tous au paradisle public ne tient plus et s’approche de la scène pour apercevoir de plus près le chanteur.
Puis un frisson passe dans la salle lorsque la foule accompagne Polanareff sur Lettre à France et Au revoir Marilou. Ultime titre et dernier moment de grâce avant que les lumières ne se rallument.
Rémi Bonnet
2024-09-14 10:00:00
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